Exercice ou démonstration de force ? Les deux options restent valables en vue du contexte. Quoi qu'il en soit, Israël vient d'annoncer avoir mené aujourd'hui matin un test de missile en Méditerranée. Une opération menée conjointement avec les Etats-Unis. Détectés d'abord par la Russie, craignant une attaque imminente sur la Syrie, les missiles concernés sont finalement tombés en mer méditerranée. « Aucune explosion n'a été signalée à Damas », ont indiqué des sources officielles syriennes. Les médias israéliens ont, de leur côté, indiqué que les missiles balistiques tirés sont de type « radars Ankor ». L'opération a quant a elle été menée depuis une base militaire dans le centre d'Israël et « s'inscrit ans le cadre d'un exercice militaire israélo-américain », précise la même source. Le ministère israélien de la Défense a précisé avoir testé un missile-cible utilisé dans le cadre de son système de défense antimissile. Des tests effectués à 09h15 locale (06h15 GMT), soit quasiment l'heure à laquelle Moscou dit avoir détecté le lancement de deux engins balistiques du centre vers l'est de la Méditerranée. Panique à Moscou! En effet, plus tôt dans la journée, le ministère russe de la défense, relayé par les agences de presse russes, avait indiqué avoir détecté deux tirs de missile balistique mardi matin en Méditerranée. « Le lancement, qui a eu lieu à 10 h 16, heure de Moscou (9 h 16 GMT ), a été détecté par les stations radar à Armavir », selon le ministère. Ce dernier précise que les tirs ont été lancés de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est, toutefois sans préciser si est réellement la Syrie. Les agences de presse russes ont également indiqué que « les missiles sont tombés en mer et pourraient avoir été tirés depuis un navire américain ». Ce qui a laissé croire au début de l'offensive contre la Syrie, s'est finalement révélé être « un exercice militaire israélo-américain ». La Russie met en garde Selon l'agence de presse Reuters, la Russie reproche à Washington d'attiser les tensions en déployant des navires de guerre en Méditerranée orientale. Oleg Dogaïev, un responsable du ministère russe de la Défense russe, a indiqué que la pression exercée par les Etats-Unis pose un problème particulier et que l'envoi de bâtiments armés de missiles de croisière en direction des côtes syriennes a des répercussions négatives sur la situation dans toute la région. A noter, le porte-avions Nimitz et quatre autres navires de guerres américains sont en route pour rejoindre en méditerranée orientale les cinq « Destroyers » et le navire amphibie déjà déployés dans la région