Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Les industriels satisfaits de leurs banques La relation entre les banques et les industriels est en bons termes. Selon les résultats semestriels de l'enquête mensuelle de conjoncture réalisée par Bank Al-Maghrib (BAM), 59 % des industriels sondés jugent que l'accès au financement était normal durant le second trimestre de 2013. seulement 33 % des sondés l'estiment difficile. Par ailleurs, le coût du crédit bancaire n'aurait pas changé selon 82 % des entreprises. Profitant de cette souplesse dans l'obtention des crédits la trésorerie des entreprises ne s'en sent que soulagée. Ainsi, la situation de la trésorerie des entreprises du secteur industriel, durant le deuxième trimestre de l'année en cours, a été normale selon 50 % des industriels et dégradée pour 48 %. Une trésorerie en bonne forme Les difficultés de trésorerie qu'auraient rencontrées les entreprises seraient liées à la baisse des ventes (58 %), la réduction des délais fournisseurs (37 %), les difficultés de recouvrement (60 %) et l'augmentation des charges non financières (69 %). Concernant les charges d'impôts, elles ont été évoquées par 41 % des entreprises. Par branche d'activité, la situation de la trésorerie serait normale pour 75 % des entreprises des industries agro-alimentaires, 68 % pour celles de l'industrie mécanique et métallurgique et 82 % pour les activités électriques et électroniques. En revanche, 60 % des industriels de la branche chimiques et para-chimiques jugent leur situation de trésorerie en dégradation. Dans les industries textiles et cuir, les entreprises sont partagées entre une situation de trésorerie normale (49 %) et dégradée (48 %). Un coût du crédit stable Pour le financement de leurs investissements, 77 % des industriels envisagent de recourir aux financements propres et 22 % au crédit. Par branche d'activité, l'accès au financement bancaire au deuxième trimestre de l'année a été normal selon 86 % des industriels des branches agro-alimentaires et pour 99 % de ceux des activités électriques et électroniques. En revanche, les industriels de la branche mécaniques et métallurgiques sont restés partagés entre un accès normal (45 %), difficile (30 %) et facile (25 %). Dans les industries chimiques et para-chimiques et textiles et cuir, l'accès au financement a été normal selon 55 % et 69 % des entreprises et difficile selon 40 % et 31 % respectivement. Le coût du crédit est resté, quant-à-lui, inchangé selon plus de 80 % des entreprises pour toutes les branches, sauf dans les industries mécaniques et métallurgiques où 60 % déclarent qu'il n'a pas subi de changement tandis que 40 % l'ont indiqué en hausse. Concernant les dépenses d'investissement, plus de 60 % des industriels des branches agroalimentaires et chimiques et para-chimiques déclarent des dépenses inchangées par rapport au trimestre précédent et plus de 20 % les indiquent en hausse. En revanche, ces dépenses ont augmenté dans les industries électriques et électroniques selon 60 % des entreprises et stagné selon 21 %. Quant aux industries mécaniques et métallurgiques, 56 % des interrogés déclarent que leurs dépenses n'ont pas subi de changement tandis que 28 % les indiquent en baisse. En ce qui concerne le financement de l'investissement, les industriels des différentes branches envisagent de recourir en premier lieu à l'autofinancement et en second lieu au crédit bancaire, sauf au niveau des industries agro-alimentaires, où 53 % des entreprises comptent financer leur investissement par le crédit bancaire.