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Meknès : La jurisprudence dans le rite malékite, une nécessité ou un choix ?
Publié dans Le Soir Echos le 13 - 05 - 2010


 
 
La compréhension erronée de l'Islam, l'extrémisme et les vents forts de l'acculturation qui soufflent en ces temps-ci sur la terre de l'Islam… autant de menaces, face auxquelles les oulémas, jurisconsultes et chercheurs ne devraient pas rester les bras croisés. A ce titre, la jurisprudence est une des thématiques clés qui fait et fera l'actualité notamment avec le stade de développement très avancé qu'a atteint l'homme. 
Ainsi, la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Moulay Ismail de Meknès organise du 11 au 13 mai un colloque international sous le thème « La jurisprudence dans le rite malékite et les exigences de développement ». À cette occasion, le professeur Abderrahmane Hissi, chef de département des Etudes islamiques à la faculté a indiqué, à l'ouverture du colloque mardi, que le rite malékite constitue un des fondements de l'identité religieuse, culturelle et civilisationelle des Marocains. 
« L'Imam Malik était à l'époque un fin connaisseur du Saint Coran et de la Sunna ».
« Le rite malékite, a-t-il dit, a été le mieux apprécié vu que son fondateur,l'Imam Malik, était à l'époque un fin connaisseur du Saint Coran et de la Sunna », rapporte la MAP.
Le Fiqh malékite, utile de le souligner, garantit une pratique rationnelle de l'Islam basée sur la modération et le juste milieu. De par sa richesse et son importance, il constitue une illustration éloquente et parlante de la jurisprudence (Ijtihads), par le truchement de ses opinions et jugements extraits du Coran et de la Sunna noble de notre Prophète Mohammed. 
En fait,  chacun des imams des quatre madahibs célèbres a sa vision et sa propre empreinte, bien que l'unanimité reste la règle. Autrement dit, c'est l'unité dans la diversité et la diversité dans l'unité. Et c'est là où réside la valeur ajoutée de la jurisprudence, tout en apportant de nouvelles solutions et Fatwas qui soient en phase avec les nouvelles questions posées comme l'euthanasie et le lever du matériel de réanimation en cas de mort cérébrale.
Le colloque, auquel ont pris part, trois jours durant, une pléiade de chercheurs et universitaires émanant des universités du Maroc, de Libye, de Syrie, de Mauritanie et du Qatar, porte sur une série de questions liées entre autres à la jurisprudence dans le rite malékite. Enfin, cette rencontre a été initiée par la Faculté des lettres et des sciences humaines de Meknès à l'occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de sa création, selon la MAP.


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