Les candidats des partis de la coalition gouvernementale ont remporté la totalité des sièges en lice pour les élections législatives partielles. Ces élections se sont tenues jeudi à Demnate, Moulay Yaâcoub, Settat, Sidi Kacem et Youssoufia. Il s'agit de Hicham Rami et Boubker Ben Zeroual du Mouvement Populaire (Settat et Sidi Kacem), Abdelghafour Ahrared du Parti de l'Istiqlal (Azilal/Demnate), Hafid Tourabi du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, Youssoufia), en plus de Mohamed Youssef du Parti de la Justice et du Développement (PJD) qui a remporté le siège de la circonscription électorale de Moulay Yaâcoub. Qualifiant ces résultats «de signaux forts», le vice-secrétaire général du PJD, Slimane Amrani, a estimé qu'ils témoignent de la confiance placée en l'actuelle expérience gouvernementale, rappelant que depuis 2011, le Conseil constitutionnel a invalidé 11 sièges dont neuf remportés par la majorité (5 sièges pour le PJD). «Malgré certaines campagnes dirigées contre le gouvernement et exploitées par certaines parties, notamment les rumeurs concernant l'augmentation des prix de produits de base, ces résultats ont démontré que les citoyens portent un intérêt particulier à cette expérience gouvernementale», a-t-il déclaré à la MAP.La coordination entre le PPS et du PJD ne doit pas être interprétée comme une initiative qui se fait au détriment des autres partis de la majorité, a-t-il par ailleurs précisé, notant que l'appui du PJD au PPS avait pour objectif d'exprimer la solidarité avec ce parti qui risquait de perdre son Groupe au cas où il n'aurait remporté aucun siège. Pour sa part, le président du Groupe du progrès démocratique à la Chambre des représentants, Rachid Roukbane, a souligné que l'issue de ces élections constitue une occasion pour mesurer la réaction des citoyens aux réalisations du gouvernement. De son côté, le député du Rassemblement national des indépendants (RNI), Rachid Talbi Alami a attribué la victoire des partis de la majorité à l'absence de coordination entre les formations de l'opposition et au fait que les partis de la majorité jouissent toujours de la confiance des électeurs.