Nouveau coup de filets dans les milieux du crime organisé. Jeudi dernier, les services de la police judiciaire du district de Ben Msik ont réussi à mettre la main sur les membres d'une bande criminelle qui s'était spécialisée dans le vol de vélomoteurs et la falsification de documents pour en faire usage sans trop s'inquiéter. Une source policière nous a expliqué, le lendemain de l'arrestation, que les investigations entreprises par la police judiciaire de Ben M'sik ont permis de mettre la main sur le premier suspect, avec en sa possession 4 motocycles objet de vols. Plus tard, les limiers de la PJ allaient réussir à arrêter plusieurs complices du suspect principal, tous chargés du trafic des motos volés avec de faux documents. Un faussaire arrêté Selon la même source, l'enquête diligentée dans le cadre de cette affaire a également permis au service enquêteur de saisir au domicile d'un faussaire des documents officiels vierges, 12 motos volés et des pièces falsifiées pour en faire usage.Selon les premiers éléments de l'enquête, les membres de ce réseau criminel constituaient les principaux fournisseurs de motos au profit de personnes qui perpètrent des vols à l'arraché… 87 kilos de chira à Sidi Bernoussi La police judiciaire du district de Sidi Bernoussi a saisi, jeudi 28 février, 87 kilogrammes de chira et 30 kg de tabac de contrebande, selon une source policière. Les limiers de la police, alimentés d'informations sur la livraison de chira dans leur zone de compétences, ont tendu une souricière au présumé fournisseur avant de l'arrêter avec en sa possession cette quantité de drogue, au quartier Al Qods. Le mis en cause, originaire du nord du pays et sans antécédent judiciaire, ravitaillait des revendeurs de plusieurs villes, notamment Kénitra, Rabat, Salé, Mohammedia, Casablanca, Berrechid et Mediouna. La drogue saisie faisait partie d'une quantité de 120 kg dont le reste a été distribué entre Kénitra, Salé, Rabat et Mohammedia, a-t-il reconnu dans ses aveux à la police. Il n'était pas à sa première opération de distribution. Toujours «tiré à quatre épingles», conduisant une voiture de couleur noire (Toyota Corolla) immatriculée dans la capitale et parlant avec une bonne élocution, il réussissait toujours, en se faisant passer pour procureur ou responsable judiciaire, à passer les contrôles de police, a expliqué le chef de la PJ. Un des revendeurs, qui attendait d'être approvisionné par le fournisseur, a été également interpellé.