Le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, souligne « des points de vigilance » sur certains problèmes dont souffre l'industrie. Au cours de la réunion du comité de pilotage du « Pacte national pour l'émergence industrielle » (PNEI), qui s'est tenue vendredi 15 février à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement, Amara a tenu à rappeler que la volonté ne suffit pas toujours à surmonter des difficultés dont l'une des plus récurrentes relèvent du foncier. Au coeur de spéculations financières, de blocages administratifs ou encore de conflits sociaux, le foncier industriel freine l'investissement poussant des groupes étrangers à renoncer à leurs projets au Maroc. Pour Abdelkader Amara, il devient primordial et urgent à la fois de fédérer les efforts de l'ensemble des parties concernées afin de lever « l'embargo foncier » sur le développement économique de notre pays. Et c'est donc à juste titre que Amara promet d'ouvrir bientôt le chantier du foncier industriel dans le but de dresser le diagnostic de l'état des lieux et de bâtir les bases de la bonne gouvernance. Abdelilah Benkirane, lui, propose même de céder « gratuitement » le foncier aux investisseurs, à condition qu'ils respectent leurs engagements.