En gros plan cette semaine, le sentiment de l'amour dans toute sa splendeur, un sentiment qui n'a pas fini de faire parler de lui, notamment du côté de la science. Contrairement à ce que pense la majorité des personnes, l'amour n'est pas forcément en rapport avec le cœur. En effet, d'après le chercheur scientifique Marcel Hibert, l'amour ne serait qu'une suite de réactions chimiques de notre cerveau lié à une hormone : l'ocytocine. Tout se passe dans notre hypothalamus, une partie située au centre de notre cerveau consacrée à l'alchimie de l'amour qui constitue le centre nerveux des passions. Il suffirait donc de se forger une image du partenaire idéal, et une fois croisé, la cuisine neurochimique se met à l'œuvre. L'amour aurait même une date de péremption limitée de plus ou moins 3 ans. Passé ce délai, l'ocytocine et l'hypothalamus ne jouent plus aucun rôle. Après la commercialisation de parfums sous l'appellation d'« hormone de confiance » ou de « grand séducteur des hommes», les chercheurs travaillent à la conception d'un véritable philtre d'amour. Larry J. Young, neurobiologiste estime que les recherches pourraient amener à créer des substances qui augmenteraient ou diminueraient l'amour pour quelqu'un. Affaire à suivre... (Amina Bennouna)