Organisée en étroite collaboration avec le Département des normes internationales du travail représenté par sa directrice Cleopatra Doumbia Henry, la rencontre s'est tenue dans un contexte de « vulgarisation et de consolidation de la culture des droits fondamentaux au travail ». A. Souhail dans son allocution, a mis l'accent sur le « véritable engagement du Maroc » à se conformer aux normes de l'Organisation internationale du travail (OIT). «Le Maroc est membre de l'OIT depuis son indépendance en 1956 (...) Il a ratifié à ce jour 55 conventions internationales du travail et projette d'en ratifier d'autres prochainement (...) Nous poursuivrons avec plus de vigueur la promotion des droits fondamentaux au travail et agirons pour modifier les dispositions législatives incompatibles avec les normes internationales », a souligné le ministre. Selon ce dernier, il est capital de ne pas négliger « l'importance de la coopération internationale dans la protection de ces droits fondamentaux du travail. » « L'OIT est au cœur de la vie sociale et politique de tous nos pays » La Chef du Département des normes Internationales du travail, après avoir entamé son speech par une citation sur le royaume, s'est longuement attardée sur la mission de l'OIT. Une organisation, qui promeut « la justice sociale et les droits fondamentaux de la personne, la paix sociale, favorise la C.Doumbia, l'objectif primordial de l'OIT demeure l'administration du travail». L'organisme ne se contente pas seulement de produire des normes internationales du travail, il établit « un système de contrôle international unique», à en croire sa représentante. Cette dernière a également consacré l'ultime partie de son intervention à des remerciements, éloges et félicitations au Royaume du Maroc au nom de l'OIT, pour « les efforts notables fournis dans le domaine des droits fondamentaux au travail ». 500 inspecteurs de travail formés Le ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle a voulu faire d'une pierre deux coups. Il a profité du séminaire pour marquer le démarrage d'un programme de formation en faveur des 500 inspecteurs de travail marocains. Une session qu'on peut inscrire pour le compte des « initiatives louables pour un droit de travail renégocié », selon les propos d' A. Souhail. Au terme de ce programme, ces agents de la fonction publique seront en mesure de veiller et d'assurer l'application effective des droits et des principes fondamentaux tels qu'ils sont mentionnés dans le code du travail. Ce renforcement des capacités vient à son heure et est à encourager car « l'inspection du travail est essentielle, elle permet de fournir des outils de prévention », a indiqué Madame Doumbia. Parmi les 500 inspecteurs, on dénombre les inspecteurs de travail dans les secteurs de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, les inspecteurs des lois sociales dans l'agriculture, les médecins chargés de l'inspection du travail et des ingénieurs chargés de la sécurité professionnelle.