les droits fondamentaux en matière d'emploi Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Abdelouahed Souhail a réitéré lundi à Rabat l'engagement du gouvernement à continuer les réformes nécessaire pour le renforcement des droits fondamentaux en matière d'emploi. Le gouvernement s'engage à adapter les politiques publiques dans le domaine de l'emploi aux dispositions de la Déclaration de l'Organisation internationale du Travail (OIT) relative aux principes et droits fondamentaux au travail (1998) et la Déclaration de l'OIT au sujet de la justice sociale pour une mondialisation équitable (2006), a indiqué le ministre lors d'un colloque sur le thème «La protection des droits fondamentaux en matière d'emploi, une responsabilité internationale et nationale». Le Maroc, qui est membre de l'OIT depuis 1956, œuvre à modifier les législations qui ne cadrent pas avec certains principes fondamentaux de cette organisation, et ce, conformément aux recommandations et observations des organismes d'inspection relevant de l'OIT, a dit M. Souhail. La ratification par le Royaume de ces accords témoigne de sa forte volonté à respecter les normes internationales à travers l'adaptation de ses législations nationales et ses pratiques dans ce domaine aux exigences du droit international du travail, a-t-il indiqué, notant que le Maroc a adopté 7 conventions de l'OIT sur l'interdiction du travail forcé, l'égalité des salaires, l'interdiction de la discrimination dans le travail, le droit d'organisation et de négociation collective, l'interdiction du travail des enfants sous toutes ses formes, ce qui porte le nombre des conventions ratifiées à 55 depuis l'indépendance, a-t-il fait savoir. M. Souhail a ajouté que son département a élaboré un programme de formation s'inscrivant dans le cadre des droits fondamentaux inclus dans ces conventions, précisant que ce programme cible quelque 500 cadres du système d'inspection de l'emploi. S'agissant du dialogue social, le ministre a estimé que l'exercice réel de la liberté syndicale et l'existence d'une loi sur la négociation collective contribuent à conforter ce dialogue national et l'action des institutions impliquées, ajoutant que le Maroc accorde la priorité aux diverses formes de dialogue social (participation sociale, concertation et la négociation collective).