L'introduction de style occidental a influencé le choix des meubles au grand profit des magasins et producteurs de meubles à la chaîne du type Kitea et Mobilia. 3 milliards de DH ! C'est le chiffre qu'ont dépensé les Marocains pour meubler leurs maisons ou leurs bureaux en 2011. Un chiffre en croissance de 4% comparativement à 2010. En effet, l'ouverture de grands magasins en 2011, conjuguée à une augmentation des dépenses par les consommateurs à revenus intermédiaires, ont conduit à une croissance plus forte. L'expansion continue des fabricants de meubles en chaîne et détaillants mobiliers a également contribué à une croissance nettement meilleure en 2011, que l'année précédente. Kitea, premier à se positionner sur ce marché, tire toujours avantage de cette situation est s'affiche comme leader du mobilier et des magasins d'ameublement en 2011, avec une part de marché de 36%, gagnant 13 points de pourcentage. La société a maintenu son positionnement en raison de la force combinée de ses magasins Kitea et des chaînes kshop. La société a également enregistré la croissance la plus forte en raison de ses plans d'expansion rapide. Mobilia, qui a démarré son activité cinq ans après Kitea, a été classé en deuxième position avec une part de marché de 16%, gagnant 3 points de pourcentage en 2011. D'autres grandes chaînes comme Layalits, Kaoba, Yadéco et Maida, détiennent une part ne dépassant pas les 3%. Les 34% restants sont détenus par des petits magasins et chaînes indépendantes. Avec un marché encore à ses balbutiements, la croissance future du secteur devrait être solide en raison de la modification du style de vie des Marocains et des tendances de conception des maisons qui continuent d'alimenter la demande en mobilier moderne et accessoires d'ameublement chez les consommateurs à moyens et hauts revenus. La mise en place de complexes, de bureaux et autres bâtiments dans les grandes villes, de même que l'acquisition croissante de bâtisses marocaines par les investisseurs étrangers, devraient également stimuler la croissance du volume des ventes et du chiffre d'affaires. Cependant, le développement de la chaîne dans son ensemble continuera d'être limitée par le faible pouvoir d'achat des ménages à faibles revenus et le recours aux artisans locaux. * Tweet * *