L'Institut Cervantes organise la semaine du « Meilleur du court-métrage mexicain » à Rabat. Une occasion de se familiariser avec ce cinéma très arty. L'équipe du film « El tío Facundo ». Depuis quelques années, le cinéma mexicain a le vent en poupe et sa reconnaissance au niveau mondial ne cesse de prendre de l'ampleur. Mis à l'honneur l'année dernière lors de la 11e édition du Festival du film de Marrakech notamment avec la présence de réalisateurs, dont Alejandro Gonzalez Inarritu et Everardo Gout, le 7e Art mexicain brille par son style singulier où se mêlent violence urbaine et poésie rurale. « Miss Bala », sélectionné au FIFM l'année dernière, en est l'exemple le plus détonant. Cette fois-ci, c'est au tour de l'Institut Cervantes de Rabat de contribuer à l'engouement, à travers un cycle cinématographique dédié au « Meilleur du court-métrage mexicain », du lundi 12 novembre au lundi 19 novembre 2012. Parmi les pépites projetées, citons « Andrea» de Alicia Segovia Juárez, un court-métrage de neuf minutes sur le passage de l'enfance à la maturité, « Xochimilco 1914 » de Mara Estevan Azuela, une réalisation choc de cinq minutes, mettant en scène la toute première rencontre des deux leaders Pancho Villa et Emiliano Zapata, avant le contrôle de Mexico. « La nuera de D. Filemón» signé Gabriel Guzmán, qui dépeint les relations belle-fille et beau-père et « Firmes » de Yordi Capó, qui décortique en dix minutes la psychologie d'un soldat mexicain. Figurent également au menu« La mina de oro » de Jacques Bonnavent où l'amour sur internet fait des ravages et enfin deux moyens-métrages « El tío Facundo » de Alejandro Cachoua (vingt-neuf minutes) et « Amanecer » de Erick García Coronal (vingt et une minutes) qui seront projetés lundi prochain. Les films sont sous-titrés en anglais. N'hésitez pas à découvrir la contradiction typiquement latino d'un Mexique à la fois délicieux et inquiétant… * Tweet * *