Depuis le début des Jeux olympiques de Londres, la compétition a connu quelques petits incidents. Le plus éloquent restera le refus de l'escrimeuse Shin A Lam, battue en demie finale du tournoi d'épée, de quitter la piste. L'escrimeuse Shin A Lam qui n'a pas digéré sa défaite, est restée seule pendant une heure, prostrée en larmes, au bord de la piste, . L'incident de l'escrimeuse Sud-Coréenne Shin A Lam n'est certes pas le seul incident de ces débuts des jeux olympiques de Londres. La judoka Saoudienne, Wodjan Ali Seraj Abdoulrahim Chaherkani, a également créé des tensions en refusant de prendre part aux jeux sans son foulard. Mais le refus par la Sud Coréenne Shin de quitter la piste a été le plus marquant. Imbroglio de chrono Shin jouait la demie finale contre l'allemande dans la compétition d'épée. L'imbroglio, selon les responsables Sud-Coréens, a concerné le déclenchement du chronomètre. Shin A Lam et son entraîneur ont avancé que l'Allemande, Britta Heidemann, adversaire de Shin, avait mis bien plus que la seconde restante officiellement au chrono pour marquer son point. Si le score était resté nul, la Coréenne aurait remporté le match, puisqu'elle possédait la priorité. L'épéiste n'a pas digéré sa défaite. Elle est restée seule pendant une heure à pleurer. L'escrimeuse de 26 ans s'était assise, prostrée en larmes, au bord de la piste, ce qui a permis à ses dirigeants de faire appel de la décision du directoire technique, qui est intervenue après une vingtaine de minutes d'explications et de va-et-vient. Et pour que l'appel soit accepté et enregistré, les responsables devaient déposer une caution financière, ce qui demandait à nouveau un peu plus de temps d'attente. En fin de compte, la procédure a été accomplie et Shin a été évacuée par les organisateurs. Jamais sans mon voile Le CIO avait permis aux athlètes avec un voile de prendre part aux JO. Mais la cas de la judoka saoudienne Wodjan Shaherkani a fait renaître la polémique. Shaherkani est l'une des deux femmes d'Arabie saoudite autorisées pour la première fois par le royaume à participer aux JO. Or la fédération internationale de judo n'autorise pas le port du voile dans ses compétitions et l'athlète a refusé de jouer sans son voile. Après des négociations entre les parties concernées, un accord vient d'être trouvé. Nicolas Messner, le porte parole de la fédération internationale de judo, a déclaré qu'elle participera à la compétition, sans fournir d'autres précisions. Les autorités saoudiennes, quant à elles, disent que son voile sera « acceptable, de la manière convenue ». Shaherkani devait participer vendredi prochain au tournoi dans la catégorie des plus de 78 kilos.. * Tweet * * *