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La crise malienne dans une impasse | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 11 - 07 - 2012

Toujours pas d'issue à la crise politique engendrée par le putsch des militaires, il y a quelques mois. Même si la CEDEAO multiplie sommet et réunions d'urgence sur la question ces derniers jours.
Les représentants de la CEDEAO, le ministre ivoirien de l'Intégration Africaine, Ally Coulibaly, le chef de la diplomatie ivoirienne, Daniel Kablan Duncan, et son homologue du Burkina, Djibril Bassolé, lors du sommet de Ouagadougou, samedi dernier.
La diplomatie ouest-africaine s'active. Deux émissaires de la CEDEAO, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Jibril Bassolé, et le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Ally Coulibaly, ont rencontré, lundi, à Paris le président malien par intérim, Dioncounda Traoré. Les deux représentants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest se sont entretenus avec le président de la transition malienne pendant plus d'une heure et demie. Selon des sources concordantes, les émissaires ont fait part des inquiétudes de l'organisation sous-régionale au dirigeant hospitalisé en France depuis son agression par des manifestants en mai dernier. Un sommet sur le Mali s'est également tenu à Ouagadougou au Burkina le week-end dernier. À l'issue de cette rencontre des chefs d'Etat ouest-africains, la CEDEAO a sommé le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra de former « d'ici fin juillet un gouvernement d'union nationale». Sachant qu'il n'existe pas un dialogue digne du nom entre le gouvernement de transition et la classe politique malienne, c'est quasiment une mission impossible.
Rapport de force
C'est donc un ultimatum pour le chef du gouvernement, Cheik Modibo Diarra, qui n'est plus en odeur de sainteté avec l'organisation sous-régionale. D'ailleurs, il n'a même pas fait le déplacement de Ouagadougou. Et le message porté par la représentante du gouvernement malien aux six chefs d'Etat qui ont pris part à ce sommet est très éloquent. Cheik Modibo Diarra a demandé à la CEDEAO de laisser la crise, qui frappe le pays depuis plusieurs mois, se régler à la malienne. Comme pour dire que c'est l'organisation sous-régionale qui est responsable du statu quo actuel. Une sorte de bras de fer semble s'installer donc entre les deux parties. Preuve de ce rapport de force, le gouvernement malien a annoncé, lundi, la création d'un « corps d'élite indépendant » de 1200 hommes en vue de la « protection des institutions de la transition » alors que cette mission devait revenir à la CEDEAO qui avait déjà annoncé l'envoi de quelque 3000 hommes. Pendant ce temps, la situation au nord du pays empire. De son côté, l'Algérie, frontalière au Mali (1376km), soutient une solution politique à la crise. « Après un examen minutieux de la situation prévalant dans ce pays (Mali) ces dernières semaines, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il existe de fortes chances de trouver une solution politique à cette crise », a déclaré Mourad Medelci, chef de la diplomatie algérienne, cité par l'agence de presse APS. « Le dialogue entre le gouvernement et les parties maliennes est nécessaire », a -t-il ajouté à l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Maghreb sur la sécurité, qui s'est tenue lundi à Alger. Mais loin de la politique, l'économie malienne est dans une léthargie sans précédent depuis le début de la crise. Le Mali, qui est un pays enclavé, vit une situation catastrophique due aux mesures prises par ses partenaires au développement au lendemain du putsch. Les fonds gelés par l'Union Economique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) ont eu un impact direct sur l'économie. Les conditions de vie des Maliens se dégradent de jour en jour.
Situation économique chaotique
Force est de signaler que plus de 70% des biens de consommation destinés au Mali transitent par les pays frontaliers, qui depuis le coup d'Etat ont durci le ton. Toutes ces différentes mesures ont entraîné le pays dans une récession sans précédent. Selon les estimations, le Mali va connaître en 2012 une croissance négative (-1,2%). Si rien n'est fait, la crise qui est pour le moment politico-sécuritaire pourrait aussi s'adjuger une nouvelle crise sociale qui va provoquer des vagues de soulèvements populaires. « La caisse de l'Etat est presque vide. Je crains que le pays ne plonge pas dans une crise économique générale. Et, tout le monde sait les conséquences que cela peut causer au Mali, qui souffre déjà de la situation du Nord », précisé un observateur de la scène socio-politique malienne, cité par la presse locale sous anonymat.
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