Le procès risque de se transformer en un procès de toute la communauté marocaine installée dans les Pays-Bas. L e procès de Redouane Lemhaouli s'ouvre cette semaine aux Pays-Bas. Ce Néerlandais d'origine marocaine était commissaire de police à Rotterdam, et de surcroît présenté comme un modèle d'intégration, avant qu'il ne soit suspendu de ses fonctions par ses supérieurs hiérarchiques arguant qu'il travaillait pour la DGED de Yassine Mansouri. Son procès risque de se transformer en un procès de toute la communauté marocaine installée dans les Pays-Bas. En somme, du pain bénit pour les partisans de l'extrémiste Geert Wilders. Cette affaire remonte à septembre 2008, lorsqu'une chaîne de télévision locale avait révélé que Lemhaouli aurait transmis, pendant deux ans, des documents confidentiels de la police néerlandaise à des agents de la DGED travaillant dans l'Ambassade marocaine. L'avocat de Redouane Lemhaouli assure que son client a subi des pressions, aussi bien physiques que morales, lors de ses voyages au Maroc pour qu'il collabore avec les services secrets marocains en échange de sommes d'argent.