Le Real Madrid s'est imposé 2-1 au Camp Nou pour prendre une option décisive sur la conquête de la Liga. Jose Mourinho et Cristiano Ronaldo tiennent leur revanche. Les deux Portugais ont conduit le Real Madrid à la victoire lors du sixième clasico de l'année. A l'image de Messi, les Catalans n'ont que trop rarement su piéger une défense parfaitement dirigée par un Pepe qui a, pour une fois, su conserver le contrôle de ses nerfs dans un clasico. Quand le Messi n'est pas au top de sa forme, on connaît la suite. Le Barça a perdu son clasico décisif devant son rival de toujours, le Real, royal au Camp Nou. Les poulains du Special One, Mourinho, ont pu arracher la victoire malgré l'égalisation des amis de Léo. Le Real doit ce succès à son Cristiano Ronaldo qui, lancé par Özil à la 73', a su devancer la sortie bien mal inspirée de Valdes pour inscrire son 42e but de la saison en Liga. Mais malgré la victoire contre le Barça et les sept points d'avance qu'ils comptent sur leurs rivaux, les Madrilènes refusent de parler du titre. « C'est un résultat important mais pas définitif », ont estimé Xabi Alonso et Aitor Karanka, l'adjoint de José Mourinho. Les Madrilènes auraient pu fanfaronner après leur victoire qui devrait leur permettre de mettre fin à trois ans de domination catalane. Et pourtant, ils ont fait profil bas. Iker Casillas, le gardien de la Casa Blanca a déclaré que « la Liga n'était pas encore gagnée, il reste encore de nombreux points en jeu ». Douze pour être précis, à prendre contre le FC Séville, l'Athletic Bilbao, Grenade et Majorque. L'éclipse de Messi Le triple Ballon d'or a connu une soirée difficile. A l'image de Messi, les Catalans n'ont que trop rarement su piéger une défense parfaitement dirigée par un Pepe qui a, pour une fois, su conserver le contrôle de ses nerfs dans un clasico.Très discret dans les trente derniers mètres, le FC Barcelone court désormais le risque de tout perdre en trois jours. Après avoir laissé filer le championnat, Pep Guardiola et ses joueurs n'aborderont pas le match retour de la demi-finale de la Ligue des Champions, mardi contre Chelsea, avec toute la sérénité voulue après la défaite 1-0 concédée, mercredi dernier à Stamford Bridge. Ils sont parfaitement conscients d'une réalité : la fraîcheur leur fait défaut en ce mois d'avril. Pep Guardiola a assumé sa responsabilité dans la défaite lors du clasico. En conférence de presse il a déclaré qu'il « a fait l'équipe qu'il jugeait la plus apte à battre lee Real et de toute façon, les perdants ont toujours