Noureddine Mouaddib est un homme heureux. Son projet d'ouvrir la première Université internationale de Rabat (UIR) a atteint, cette année, sa vitesse de croisière. Pas plus tard que mardi 30 mars, le président de l'UIR, Noureddine Mouaddib, et le directeur général de l'Office scolaire et universitaire international français (OSUI), Jean-Christophe Deberre, ont signé une convention de partenariat. Son objectif porte sur la création du premier Institut de classes préparatoires au sein de l'UIR. Une première expérience du genre au Maroc, qui offre, enfin, aux lycéens un horizon de carrières beaucoup plus large. L'expertise des missions françaises accompagnera donc cette volonté jusqu'à la concrétisation de cet institut. L'UIR investira, pour sa part, toute son énergie pédagogique, organisationnelle et de suivi afin de faire de ces classes une référence à l'excellence. D'ici la rentrée universitaire prochaine, ces premières classes préparatoires scientifiques auront ouverts leurs portes aux brillants lycéens. Le compte à rebours commence pour l'UIR. Au Technopolis de Rabat-Salé, les travaux de sa mise en place s'enchaînent l'un après l'autre. «Nous venons de procéder à l'attribution de marchés pour la construction des locaux de l'Université. Nous avons, pour le moment, emménager dans des locaux provisoires sur un plateau de 1.200m2», indique au Soir échos, Noureddine Mouaddib. Chaque étape répond, en fait, à un engagement pris par l'UIR et il n'en y a pas qu'un seul. «Nous avons signé, le vendredi 19 mars, un contrat de développement avec l'Etat, à l'instar des universités publiques et en application aux recommandations du programme d'urgence », souligne le président de l'UIR, faisant allusion à la contractualisation à laquelle appelle ce programme d'urgence pour le développement des universités. L'UIR ne bénéficie d'aucun passe-droit, ce contrat lui, exige des résultats clairs et précis. «Nous devons remplir plusieurs engagements : à commencer par le développement de la recherche de pointe dans différents secteurs, dont les NTIC et l'aéronautique», confie Noureddine Mouaddib. L'UIR doit aussi atteindre le nombre de 5.000 étudiants dans les cinq premières années et assurer, à 20% d'entre eux, la gratuité de l'enseignement grâce à des bourses. L'UIR n'ouvre pas ses portes aux plus riches, mais aux plus méritants !.
Projet : Une université pour tous C'est par souci d'excellence pour tous que Noureddine Mouaddib a milité pour la création de l'Université internationale de Rabat. Engagée à garantir le même niveau d'encadrement que dans les établissements supérieurs étrangers, l'UIR prévoit, dans son contrat avec le gouvernement, d'assurer un taux d'encadrement de 50%. «Cela veut dire que chaque enseignant aura à encadrer pas plus de 15 étudiants», précise le président de l'UIR, Noureddine Mouaddib. Près de 200 étudiants sont attendus à la prochaine rentrée universitaire dans les différents cycles de classes préparatoires, la Licence, le Master, l'International Bachelor Program Business School et le programme Grande école Master. Pour mieux connaître cette Université et les modalités de son intégration, consultez son portail : www.uir.ma.