Un tribunal pénal international pour juger les auteurs de détournements de bien publics. Tarik Sbaï, président de l'instance nationale de protection des biens publics (INPBP) ne fait pas dans la dentelle. Sa dernière revendication est la création d'une cour internationale pour juger tous ceux qui se sont enrichis en spoliant les biens de la Nation. Et cette revendication, il compte la soutenir, le 24 mars, lors d'un sit-in que son Association observera devant le Parlement. Tarik Sbaï estime que la création d'une telle instance est le seul moyen pour forcer les auteurs des détournements de fonds publics à restituer les biens détournés. La manifestation a été programmée dans le cadre de la «journée nationale de protection des biens publics». Les revendications de l'INPBP montent, chaque année, d'un cran. En mars 2007, l'instance avait appelé à la protection des personnes qui dénoncent les auteurs de détournement de biens publics. L'année suivante le slogan de sa campagne a été : «Oui à l'investissement et non au détournement du foncier public». Une année plus tard, l'Instance a fait sienne la revendication des femmes de leur part dans les terres communautaires (Soulaliates). Elle a par ailleurs, appelé, la même année, à l'abolition du système des privilèges et de rentes. Administration Khalid Naciri s'impatiente Le Conseil d'administration de l'Institut supérieur de l'administration (ISA), que dirige le ministre Khalid Naciri, a appelé à accélérer la fusion avec l'Ecole nationale d'administration (ENA). Réuni sous la présidence de Nizar Baraka, qui remplace son beau-père Abbas El Fassi, le Conseil a «souligné la nécessité d'accélérer la réalisation du projet de fusion ISA-ENA, d'activer le travail de la commission de coordination entre les deux institutions, et d'assurer une meilleure motivation des cadres fonctionnaires de haut niveau pour intégrer l'ISA». Khalid Naciri, le directeur, a présenté devant, son collègue au gouvernement, le bilan des trois derniers exercices. Rencontre - Projet social du PAM Le PAM a organisé, à Casablanca, une rencontre consacrée à l'examen du projet sociétal moderniste. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la dynamisation des objectifs généraux du parti, en relevant notamment le pari du développement durable, à travers la bonne gouvernance, et en consolidant la démocratie afin d'activer l'adhésion responsable et consciente des citoyens dans l'élaboration et l'exécution des programmes. Selon Abdelwahed Khouja, membre du Bureau national et secrétaire régional du PAM à Casablanca, le parti aspire à associer les populations à son action politique et à les informer de ses positions sur différents sujets. Politiques publiques - L'heure est au bilan Une rencontre régionale sous le thème «l'évaluation des politiques publiques» est organisée (23 et 24 mars) à Rabat par le ministère délégué chargé de la Modernisation des secteurs publics. Axé sur les politiques publiques, cet évènement, organisé en partenariat avec le Programme MENA-OCDE pour la Gouvernance, devrait permettre de rassembler des décideurs, des agents publics et des chercheurs originaires du Maroc et de plusieurs pays européens et arabes. Des représentants de différentes institutions devraient être considérés comme des modèles spécifiques adoptés par leurs pays dans le domaine de l'évaluation des politiques publiques. Partenariat - Ces Canariens qui nous aiment Le Maroc est un partenaire privilégié de l'Union européenne à la faveur des réformes politiques, économiques et sociales d'envergure qu'il a engagées ces dix dernières années. C'est ce qu'a souligné Fernando Fernandez, ancien chef du gouvernement autonome des îles Canaries. Dans une tribune libre publiée récemment dans le journal «Canarias7», Fernandes a souligné que le Maroc dispose d'institutions crédibles, de partis politiques représentatifs, d'une presse libre et d'une société civile dynamique. «Ce n'est pas par hasard que le Maroc constitue un partenaire privilégié des Etats-Unis et de l'Union européenne», a-t-il tenu à préciser.