(Suite de la page une) …La médiation d'Amina Bouayache n'est pas sans rappeler celle menée par l'Association le médiateur pour les droits de l'Homme dans le cas de Degcha Lachgar, la seule femme qui faisait partie du groupe de Tamek. Une médiation, bien évidemment avec la bénédiction des autorités marocaines, qui avaient facilité à la détenue le bénéficie de la liberté provisoire pour «des raisons de santé» en attendant la poursuite de son procès au Tribunal militaire aux côtés de Ali Salem Tamek, Brahin Dahane, Ahmed Naciri, Yahdih Ettarouzzi et Rachid Sghayer. Dans le cas des cinq autres prisonniers, c'est l'OMDH qui est mise au devant de la scène pour convaincre ces Sahraouis de cesser officiellement leurs grève de la faim. Les positions de l'organisation d'Amina Bouayache en faveur de l'intégrité territoriale sur la question du Sahara sont à l'origine du choix de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme pour mener cette médiation. Et c'est pareil également pour l'ONG, le médiateur des droits de l'Homme dans le cas de Degcha Lachgar. Deux associations proches de l'USFP. Alors que sur la question du Sahara, l'AMDH de Khadija Riyadi a des positions favorables aux thèses du Polisario. Une position qui est en phase avec la ligne politique adoptée par Annahj Addimocrati. La défection de Saleh Lebaih permet au groupe de recevoir la nourriture de ses proches et celle de la prison. Le groupe de Ali Salem Tamek dit observer une «grève de la faim», et ce depuis jeudi dernier, mais sans la participation de Saleh Lebaih. La propagande du Polisario a expliqué que le détenu soutenait le geste de leurs camarades. Seulement, une source sécuritaire rejette cette explication, arguant que la défection de Saleh Lebaih permet au groupe de recevoir la nourriture de ses proches et celle de la prison. Un moyen qui permettra aux cinq détenus de tenir des jours et des jours dans leurs «grève de la faim». Le cas d'Amintou Haidar se reproduit à la prison de Salé. Le groupe de Tamek a été arrêté en septembre dernier après un voyage dans les camps de Tindouf. Il est poursuivi pour intelligence avec une partie étrangère. Son procès devra se rouvrir dans les jours à venir au Tribunal militaire de Rabat.