Une mort en toute légèreté ». Ce recueil de poésie du Marocain Younes Hayoul a remporté le prix du Premier recueil pour 2009 décerné par La Maison de la poésie. Cette œuvre est parue aux éditions du ministère de la Culture. Le jury, présidé par Mohamed Aziz Hassini, ayant examiné l'ensemble des recueils parus en 2009, a opté pour celui de Younes Hayoul eu égard «à la beauté de sa langue poétique qui puise dans un univers imaginaire très élaboré traduisant une curiosité et une expérience moderne poétiques», indique un communiqué de la Maison de la poésie. Le jury composé de Houriya Khamlichi, Mohamed Salhi, Aziz Azghaye, Ali Aït Ouchen et Ahmed Amraoui, a adressé ses félicitations aux deux recueils de poésie «Bi Soudfa, Natr El foussoul» (Tout d'un coup, les saisons se sont disséminées) de Ahssayane Ben Azbayer et «Tahta Mikhadat El Kaouen» (traduisez sous les lauriers du cosmos) de la poétesse Loubna El Manouzi, note le même communiqué, soulignant que ces deux poètes ont parié sur une dimension poétique empreinte d'une grande singularité. Younès Hayoul est enseignant de langue arabe à Safi. Cette consécration a eu lieu à la veille de la célébration de la journée mondiale de la poésie le 21 mars. Cette année, la Maison de la poésie a célébré cet évènement à l'université Cadi Ayyad de Marrakech. Cette institution a également trouvé une autre astuce pour célébrer la Journée de la poésie qui coïncide avec l'arrivée du printemps. Cette consécration a eu lieu à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la poésie le 21 mars. La Maison de la poésie a sollicité le poète français André Velter pour rédiger le message de la poésie. Ce dernier s'est prêté au jeu et a intitulé son message : «changer la poésie». «La misère est odieuse : elle avilit. La fortune est ignoble : elle fait parade de ses crimes. Le progrès est aveugle : cela crève les yeux. Entre ces évidences, quelle ligne de fuite, ou mieux, quel seuil de résistance ? Quel angle d'attaque ? Est-il encore un chant, une image, une pensée qui puissent contrer la veulerie établie? Qui entend encore autre chose que slogans, mensonges ou sanglots ?», dira l'auteur. André Velter pense qu'il est temps de changer la poésie. Casablanca - Exposition : Passantes L'exposition-photo « Passantes » de Brahim Benkirane se poursuit jusqu'au 10 avril au corniche-expo. « Passantes » est un hommage à toutes celles, si furtives soient-elles, qui laissent un souvenir impérissable inexpliqué. Franco-marocain né en 1963 à Paris, Brahim Benkirane est de formation scientifique, spécialisé dans le design industriel, Brahim Benkirane effectue un virage à 180° dans les années 90. Corniche expo-jusqu'au 10 avril.