Pour booster la coopération entre le Maroc et les autres pays du continent africain, un Think Tank indépendant, le Conseil du développement et de la solidarité (CDS) ,basé à Casablanca, est à pied-d'œuvre pour organiser un premier forum sur l'Afrique à Rabat. Le forum de Rabat se veut une copie miniaturisée du fameux forum suisse de Davos. Sont attendus à ce grand événement, toute une pléiade d'hommes politiques, d'hommes d'affaires, de banquiers, d'industriels, de diplomates et de journalistes du Maroc et des quatre coins du continent africain. Prévu le 25 janvier en grande pompe dans la capitale, ce grand rendez-vous sur l'Afrique intitulé « le Forum de Rabat », sera l'occasion pour les 200 invités de marque, de débattre des grandes questions de l'heure qui intéressent le continent noir. Au programme énoncé sur le site du forum www.forumderabat.com, les sujets de discussions retenus par les organisateurs, s'articulent autour des enjeux économiques en Afrique et la nécessité d'améliorer les prestations des institutions financières, les moyens d'optimiser la gouvernance dans un environnement en constante mutation, les rapports des pays africains avec une Europe en crise et le rôle des médias africains dans l'accompagnement des évolutions en cours dans le sillage du Printemps arabe.Pour développer la réflexion et les échanges sur ces thèmes, la parole sera donc donnée à plusieurs intervenants marocains, dont l'incontournable PDG de la grande banque Attijariwafa bank, Mohammed Kettani et de Abdeslam Ahizoune, le président d'IAM. Du côté africain, on retient les noms de Hishem El Sherif, le magnat égyptien des télécoms, Omotunde Mahoney, patron du fonds d'investissements Rhombus ou l'ancien Premier ministre sénégalais, Moustapha Niasse, le Béninois Lionel Zinsou (PAI Partners), Hamed Sow, conseiller spécial du président malien ou encore le Centrafricain Anicet Georges Dologuélé (Banque mondiale). Un prélude Cette première édition du Forum de Rabat n'est qu'un prélude, puisque les organisateurs, membres du Think Tank « CDS», comptent bien faire du Maroc une plate-forme incontournable pour la stratégie africaine en matière de développement et de croissance économique. D'ailleurs, le Maroc en tant que pays émergent, est déjà bien introduit depuis plusieurs décennies, dans de nombreux pays africains, où il compte des actifs importants dans divers secteurs-clés comme la banque, les assurances, les Télécoms… Grâce cet acquis, à son savoir-faire et à ses grandes potentialités matérielles et humaines, le Maroc veut ainsi miser gros sur le continent africain. Celui-ci a certes ses propres défis, mais il constitue un champ fertile pour d'énormes opportunités d'investissement et de coopération et c'est là l'un des objectifs principaux du Forum de Rabat qui gagnera à travers cet événement un rayonnement encore plus large au niveau continental, en confirmant sa place de pivot entre l'Europe et l'Afrique, mais aussi en facilitant les échanges et le partage d'expériences au plus haut niveau. Une initiative à saluer et dont Le Soir échos est partenaire média. Un Think Tank pour une croissance solidaire Le Conseil du Développement et de la Solidarité est un laboratoire d'idées qui prône croissance et solidarité. Les 40 membres du CDS sont connus pour leur volonté de changement. Parmi les figures les plus emblématique de ce Think Tank on peut citer Fathia Bennis, PDG de Maroc Clear, Mehdi Qotbi ou encore Mohamed Horani, président de la CGEM et HPS. Du côté des membres du CDS, les personnalités les plus influentes restent Jawad Kerdoudi, président de l'IMRI, Nabila Berrada, directrice déléguée du groupe Jeune Afrique ou encore Youssef Chraibi, Président d'Outsourcia. CDS se veut un cadre consultatif sur les questions qui freinent le développement socio-économique du Maroc. En réalisant des études, il veille à éclairer les décideurs sur les choix qui doivent être entrepris. Ce qui ne lui vaut pas que des amis.