Le conseil national de la Lampe a fixé, samedi, les critères à remplir par les PJDistes candidats aux portefeuilles ministériels revenant au parti de Benkirane. Les candidats aux maroquins réservés au PJD doivent encore s'armer de patience. Les travaux de la session extraordinaire, samedi à Salé, du Conseil national du parti de la Lampe, n'ont pas débouché sur la «révélation» de noms de ministères, confiant cette mission à une commission élargie réunissant 36 membres du Parlement du PJD, aux côtés des 18 que compte le Secrétariat général du parti de Benkirane. Cette instance composée, dans sa totalité, de 54 PJDistes à pour principale mission, précisent nos sources, de faciliter la tâche à Abdelilah Benkirane en lui proposant, pour chaque portefeuille qui revient naturellement au PJD dans le futur gouvernement, cinq noms par ordre décroissant. Si le chef du gouvernement nommé choisit le premier figurant sur la liste, il n'y aura pas de problème. Dans le cas contraire, Benkirane est dans l'obligation de consulter, au préalable, les autres membres du secrétariat général du parti. Des sources n'écartent pas l'option que des noms soient placés à la tête de départements ministériels revenant au PJD dans le cabinet Benkirane, sans s'ils qu'ils soient membres du parti de la Lampe. Des sources au PJD n'écartent pas l'option que des noms soient placés à la tête de départements ministériels dans le cabinet Benkirane sans qu'ils soient membres du parti de la Lampe ou qu'ils aient fait leurs premières armes de prédication dans l'école du MUR (Mouvement unicité et réforme) de Mohamed Hamdaoui. Cahier des charges Les prétendants aux postes ministériels du PJD doivent, par ailleurs, remplir les critères exigés par le Conseil national du PJD : la compétence, l'efficience, et l'engagement partisan. Cette dernière condition ne devrait concerner que les anciens figures du parti. Les nouveaux, par la force des choses, en sont exempts. Par ailleurs, la session extraordinaire du Conseil national du PJD a procédé à l'adoption de deux chartes : la première concerne les députés et la seconde est destinée aux obligations que doivent respecter les personnes appelées..