Roshdy Zem poursuit son histoire marocaine. Après la sortie du film « Omar m'a tuer », produit par Rachid Bouchareb, pour lequel il est passé derrière la caméra, dimanche soir, le 11e FIFM, lui a rendu un vibrant hommage. Apparu sur le tapis rouge accompagné de la comédienne Leïla Bekhti, actuellement à l'affiche de « La source des femmes », ils incarnent la nouvelle génération du cinéma français. Un cinéma où les enfants issus de l'immigration maghrébine se sont définitivement imposés, n'hésitant pas à camper des personnages, proches de l'histoire de leurs aînés. « On dérange avec certains sujets mais on est bien là », précisait Roshdy Zem lors de l'avant-première de « Omar m'a tuer ». Qui mieux que Leïla Bekhti, ayant joué dans « Mauvaise foi », premier long métrage, signé par Roshdy Zem, et qui confiait à cette époque « Roshdy, c'est mon grand frère au cinéma. Nous nous retrouvons souvent sur des tournages, à chaque fois c'est un beau cadeau », pouvait être à ses côtés lors de cet hommage ? La jeune actrice, lui a remis un prix, symbole de reconnaissance et d'attachement du FIFM pour sa carrière de comédien et de réalisateur. Si l'an dernier, Roshdy Zem ne figurait pas parmi les invités représentant la délégation du cinéma français, il a frappé fort lors de cette nouvelle édition puisqu'il a une double actualité : il tient le rôle principal de « Une nuit », de Philippe Lefébvre, polar qui se déroule au cours d'une nuit, où il incarne grâce à sa « gueule » et son charisme un flic sombre fricotant avec le « milieu ». Présenté lors de cet hommage « Une nuit » sortira en France début 2012 et « Omar m'a tuer », figurait, également parmi les projections des opus marocains.