Le congrès de la Haraka pourrait être reporté à fin septembre. Une éventualité qui a été examinée lors de la réunion, samedi dernier, à Fès de la direction du MP. Laquelle a connu la présence de la direction tri-céphale de la Haraka: Mohand Laenser, Mahjoubi Aherdane et Mohamed Fadili. De même que les députés et conseillers de l'Epi ainsi que les membres du Bureau politique de ce mouvement. Une source qui a assisté à cette réunion explique que s'il y a retard de la prochaine messe des harakis, c'est pour des questions d'organisation liées notamment aux choix des participants au congrès. La solution à ce problème est la tenue de sous-congrès régionaux afin d'élire les congressistes. Chose qui devrait consommer du temps. Et concernant le temps, le MP n'en a pas beaucoup. Le dernier délai pour tenir son congrès est le 26 septembre. Au-delà de cette date, il est sujet à des sanctions de la part du ministère de l'Intérieur comme le stipule la loi de 2006 sur les partis. Le dernier congrès du MP remonte au 26 février 2006. La Haraka est tenue d'en réunir un autre ce mois-ci, chose qu'elle n'a pas encore faite. La loi des partis lui donne un délai de six mois qui expire normalement le 26 septembre prochain. Balima Les socialistes de France et la régionalisation Le secrétariat USFP France Nord surfe également sur la régionalisation. Le vendredi 19 mars, Adelâali Doumou devra animer une conférence, à Paris, sous le thème ; «Quelle région pour le Maroc». Le choix de Doumou est justifié par sa qualité de député et rapporteur sur la réforme de la région au sein du parti de la Rose. Il avait été également le président de la région Marrakech-Tensift avant d'être évincé en 2009 par Hamid Narjiss du PAM. Mansouri en Jordanie A quelques semaines de l'ouverture de la session du printemps, Mustapha Mansouri s'offre un déplacement en Jordanie avec en prime un nouveau sujet sur lequel il peut s'exprimer sans le moindre souci d'être contredit par les membres de son parti: le Moyen-Orient. L'ancien président du RNI était à la l6e session de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) qu'il a qualifiée de «positive». L'APEM, dira-t-il «commence à mûrir et à se positionner en tant que bras parlementaire de l'Union pour la Méditerranée».