Les grands partis sont présents dans la majorité des circonscriptions. Les petites formations jouent des coudes, à l'image du FFD de Thami El Khayari. L'Istiqlal ne cache pas ses ambitions de viser la première place lors de ces législatives anticipées. Un objectif confirmé par sa présence dans la totalité des 92 circonscriptions. Selon des chiffres du ministère de l'Intérieur, le PI est talonné de très près et par l'USFP, son allié de la Koutla, et par le PJD. Les deux comptent 91 listes électorales, 98,91%. Le PPS de Nabil Benabdellah pointe à la 4e place, avec 88 listes ; soit 88 soit 95,65%. Le RNI est en 5e place, avec 86 listes, suivi du Mouvement populaire de Mohaned Laenser qui enregistre une couverture de 84 listes électorales, soit 91,30%. Quant au PAM, il est présent dans 81 circonscriptions, soit 88,04%. La surprise dans ce classement de l'Intérieur vient du FFD de Thami El Khiyari. En dépit de ses déboires avec ses anciens camarades, ce parti est arrivé 8e, avec 80 listes électorales, juste derrière le Tracteur. De son côté l'UC, qui tente de renouer avec les bancs de la majorité après 13 ans de «galère» dans l'opposition, couvre 73 circonscriptions, soit 79,35%. Dans des déclarations au Soir échos, le secrétaire général de ce parti, Mohamed Labied, s'est dit «confiant» quant à l'issue du scrutin pour l'UC, estimant que sa formation est «capable de surmonter le nombre de sièges qu'elle a remporté lors des législatives de 2007». Un autre parti a réussi la même «prouesse» que le FFD, il s'agit de Al Ahd Addimocrati de Najib El Ouazzani. Ce petit poucet de la scène politique a présenté 61 listes électorales. Derrière lui, pointe le parti travailliste de Abdelkrim Benatiq présent dans 60 circonscriptions. Dans l'ensemble, et selon toujours les chiffres du ministère de l'Intérieur, 1 546 listes électorales se disputent les 92 circonscriptions, soit une moyenne nationale de 17 listes.