Sur le site du club, le communiqué est laconique. «Dans l'attente de la désignation d'un nouvel entraîneur, l'équipe première du Raja continuera à être gérée par le staff technique déjà en place sous la direction de l'entraîneur adjoint, Abdellatif Jrindou. Pendant cette période transitoire, Jrindou aura le soutien effectif et permanent de la direction technique du Raja, avec, à sa tête, Youssef Rossi et son assistant Salaheddine Bassir», lit-on. Sur le bureau du président Abdeslam Hanat, de plus en plus contesté, une vingtaine de CV attendent le feu vert du comité. Baddou Zaki était également dans le collimateur, mais certains membres du comité ont émis leur veto à sa venue. Lui-même avait démenti l'information : «Je n'ai jamais été contacté pour entraîner le Raja», a-t-il lancé au cours d'une émission radiophonique. La piste Fethi Jamal n'étant plus d'actualité après le refus de ce dernier, le président est dans l'obligation de faire rapidement un choix dans les jours à venir. On ne sait pas si Abdeslam Hanat aura le temps de nommer un nouvel entraîneur, tant la pression qui s'exerce sur lui, à travers les adhérents et les supporters, est énorme. Parmi les principaux techniciens qui ont des chances de prendre en main cette équipe qui souffre de mille maux, on retiendra le nom de Pierre Lechantre, qui avait entraîné le MAS et le Club africain ainsi que plusieurs clubs du Qatar et des Emirats arabes unis (EAU). Le Suisse Charles Rosseley est également sur les rangs. Il a déjà entraîné le MAS en 2004, ainsi que quelques clubs algériens et tunisiens. Bertrand Marchand aussi est sollicité. Il a été le sélectionneur de la Tunisie, et c'est avec l'Etoile du Sahel qu'il a remporté la Ligue des champions et la Super coupe d'Afrique. C'est un fin connaisseur du football africain. Alain Perrin, ex-entraîneur de l'Olympique de Marseille a, quant à lui, peu de chance de prendre en main les « Diables verts». Il a entraîné des clubs en France, aux EAU et, plus récemment, Al-Khor (Qatar). Enfin, Rolland Courbis, qui a de bonnes relations avec les dirigeants du Raja, est sur les rangs, mais on le voit difficilement s'installer à Casablanca, lui qui a des occupations professionnelles en tant que consultant pour certaines radios de l'Hexagone. Au sein du club, c'est motus et bouche cousue. En tous les cas, quel que soit le nouveau technicien qui s'installera sur le banc du Raja, son salaire sera mirobolant. Le Raja en a-t-il les moyens ?…