Donnant suite à sa stratégie e-justice, le département de tutelle a lancé depuis une année, une plate-forme dédiée au dépôt online de plaintes. Le succès est bel et bien au rendez-vous. Bilan. Il suffit d'un clic, pour déposer plainte. Aussi facile que l'envoi d'un simple e-mail, une fois connecté sur le portail web du ministère de la Justice www.justice.gov.ma, vous trouverez, sur la page d'accueil, la rubrique « e-justice » avec en dessous une fenêtre « e-plainte ». C'est sur celle-ci qu'il faudra cliquer pour déposer votre plainte dont le traitement sera assuré par le Centre de suivi et d'analyse des requêtes sur lequel veille, de manière continue, toute une équipe au ministère de la Justice. Le plaignant doit, pour accéder au service du Centre, fournir à ce dernier toutes les informations nécessaires sur son identité (nom, adresse, dénomination…) et sur sa doléance (juridiction concernée, état de l'affaire, documents…). Etape décisive, cette dernière contribue particulièrement au bon traitement de la requête, dont l'enregistrement est confirmé presque immédiatement par un accusé de réception. Le plaignant est informé, ainsi, du numéro d'enregistrement de sa plainte et de son code d'accès personnel lui permettant de s'informer sur le traitement de sa requête à n'importe quel moment. Dès que le plaignant entre le numéro de sa plainte et le mot de passe, il n'aura plus qu'à cliquer sur le bouton « rechercher » pour consulter les différentes mesures prises. Dès que le traitement d'une plainte est accompli, le plaignant en est informé par e-mail et par courrier postal. «Notre travail n'est pas, toutefois, de nous substituer aux avocats, mais d'apporter seulement au plaignant une information et une orientation juridiques à la fois rapides et efficaces en lui évitant les longs trajets», précise au Soir échos Me Hassan Bihi, le juge chargé au sein du ministère de la Justice de veiller sur la bonne marche du Centre de suivi et d'analyse des requêtes. A la tête d'une équipe composée d'une dizaine de spécialistes, ce magistrat ne cache pas sa fierté de constater que ce nouveau mode de plainte connaît un réel engouement. La cote de popularité du Centre de suivi et d'analyse a amené le ministère de la Justice à le réorganiser pour améliorer la qualité du service offert aux citoyens et surtout assurer sa transparence. Depuis le 11 avril 2011, ce Centre s'est doté de trois services au lieu de deux : accueil, suivi et analyse. Sous autorité directe du ministre de la Justice, ce Centre reçoit, en plus des e-plaintes, plusieurs autres d'origines diverses (Diwan Al Madhalim, CNDH, Al Wassit…). Une base de données a été mise en place au sein de toutes les directions centrales pour assurer la fluidité du traitement des plaintes. En vue, la transformation de ce service en observatoire grâce auquel seront identifiés les dysfonctionnements et les points forts enregistrés dans les circonscriptions judiciaires du royaume. « Les e-plaintes sont en croissance constante au point où le besoin en ressources humaines commence à se faire sentir de plus en plus », indique ce responsable. Un total de 2 032 plaintes ont été déposées via Internet entre mars 2010 et juin 2011. Sur la liste des différentes plaintes traitées par le Centre, au cours de cette période (8 245 en 2010 et 4 364 au premier trimestre de 2011), celles envoyées par la voie du web arrivent en seconde position avec un taux de 14,47% en 2010 et de 19,2% au cours du premier trimestre de l'année en cours. Les principaux bénéficiaires sont notamment les Marocains résidant à l'étranger qui peuvent aujourd'hui s'informer sur le sort réservé à leur plainte au Maroc. Je souhaite déposer une plainte conjointe avec mes frères pour diffamation et dénonciations calomnieuses Quels sont les modalités pour éviter les déplacements initules et dérangements administratifs suite rquêtes abusives nombreuses pour donner suite au dossier crée de toute pièce au parquet Sous N° 2011/3101/735 Par Rahoui SAJIDA 308/6ème ;2645/CT , 4170/DISTRICT,6504/PP le 19/08/2011