Quatre associations œuvrant dans le domaine de l'environnement dénoncent dans un communiqué commun la situation écologique de la Moulouya qu'elles qualifient de «catastrophique». Mobilisation pour sauver l'environnement et la faune aquatique de la Moulouya. Quatre associations œuvrant dans le domaine de la protection de l'environnement dénoncent avec force ce qu'elles qualifient de « crime écologique » à Moulouya. Il s'agit de l'Association Homme et environnement de Berkane, Espace de solidarité et de coopération de l'Oriental, présidée par le militant écologique Mohamed Benata, l'Association Chems, pour l'éducation, la citoyenneté et l'environnement d'Ahfir et l'Association Mobadara pour le développement durable et de tourisme à Zaïo. Dans un communiqué commun, ces ONG dressent un tableau noir de la situation. Des cadavres de poissons flottant à la surface de la Moulouya. On dirait un suicide collectif. Mais, ce n'est pas le cas. Contactés à maintes reprises par la rédaction, les dirigeants de Sucrafor de Zaïo sont restés injoignables. «Suite aux informations parvenues aux associations de protection de l'environnement au sujet de la mortalité alarmante des poissons le long de la Moulouya, une visite de prospection a été organisée pour s'enquérir de la situation, déterminer l'ampleur des dégâts et surtout détecter la source qui a causé ce désastre. La zone prospectée s'étend de l'ancien pont reliant Berkane à Cap de l'eau aux ponts Hassan II reliant Berkane à la ville de Zaïo, ainsi que l'effluent de l'Oued Zabra où sont déversées les eaux résiduaires d'une unité sucrière de Zaïo », soulignent ces ONG. Ces dernières s'indignent de « l'ampleur de la catastrophe qui, selon eux, a touché les diverses espèces de poisson». Elles apportent comme preuve les espèces de poisson retrouvés, gisant à la surface des eaux de la Moulouya. Les associations décident alors de mener une enquête pour connaître la cause de cette intoxication des poissons, un acte qu'elles qualifient «d'abominable». « L'enquête auprès des riverains a montré que le phénomène d'intoxication des poissons a débuté le 15 juillet 2011. Des brebis qui ont bu l'eau de la Moulouya n'ont pas pu mettre bas avant terme », précisent-elles dans leur communiqué. Des investigations ont été menées et des prises d'échantillons de l'eau et des cadavres de poisson. Résultat : les ONG pointent du doigt l'usine de Zaïo. «L'usine Sucrafor de Zaïoa déverse des produits chimiques toxiques dans la Moulouya en commettant un véritable crime écologique à l'encontre des écosystèmes aquatiques de la Moulouya en mettant en danger la santé des populations humaines et animales qui vivent dans la région », accusent-elles. Contactés à maintes reprises par la rédaction, les dirigeants de Sucrafor de Zaïo sont restés injoignables. Par ailleurs, les ONG accusent également les autorités locales « de manquement à leur devoir, même celui d'informer la population pour préserver leur santé ». Les ONG poussent le bouchon plus loin et réclament « la poursuite et la sanction des responsables qui ont causé ce désastre comme le stipulent la Charte nationale pour l'environnement et le développement durable et le droit constitutionnel en matière d'environnement ». Les associations menacent même de poursuivre les responsables en justice si le statu quo persiste. ce n'est que les prémicies; le pire est à craindre. où l'on est de l'education à l'environnement? très très ……loin. que Dieu Seul.le Createur. preserve cet environnement pour nos descendants….