Le FBI a arrêté seize personnes, présumées coupables pour des actes de piraterie informatique, notamment au sein du collectif d'hacktivistes « Anonymous ». Cinq autres ont été interpellées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Le FBI a réalisé en ce début de semaine un beau coup de filet, en procédant à l'arrestation de seize personnes présumés coupables pour des actes de piraterie informatique. « Quatorze personnes ont été arrêtées par le FBI, sous des accusations liées à leur implication présumée dans une attaque informatique contre le site Internet PayPal [groupe eBay] dans le cadre d'une opération revendiquée par le groupe Anonymous », précisait un communiqué commun du FBI et du ministère de la justice. Selon les autorités, les actes de piraterie étaient en fait des «représailles» après que PayPal eut fermé le compte servant aux donations au site WikiLeaks. Deux autres personnes d'un autre groupe ont été arrêtées mardi à la suite d'accusations similaires aux Etats-Unis. En parallèle, trente-cinq mandats de perquisition ont été exécutés. De plus, en dehors du territoire américain, cinq autres personnes ont été arrêtées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas Arrêtés dans le cadre d'une enquête du FBI sur le collectif « Anonymous », les quatorze suspects, âgés de 20 à 42 ans, s'étaient tous donnés des pseudonymes imagés sur la Toile, tels que Anthrophobic, Toxic, No ou encore Reaper. Les autorités ont précisé qu'ils étaient passibles de cinq ans de prison pour l'accusation de complot. Ils risquent également dix de prison et 250 000 dollars d'amende pour dégâts volontaires sur un système informatique protégé. Les personnes interpellées sont accusées d'avoir participé à des attaques par déni de service, c'est-à-dire en saturant les serveurs d'un site Internet, contre le site de paiement en ligne PayPal entre le 6 et le 10 décembre 2010. Selon les autorités, ces actes étaient en fait des « représailles » après que PayPal eut fermé le compte servant aux donations au site WikiLeaks. En plus de PayPal, plusieurs sociétés de paiement, dont Visa et Mastercard, qui avaient suspendu leurs versements à WikiLeaks, avaient également été mises hors-service l'an dernier. Sur certains suspects pèsent également des accusations sur les opérations menées par le groupe LulzSec, qui a dernièrement piraté un des sites web du groupe de médias News Corp, actuellement dans la tourmente du scandale des écoutes téléphoniques. Aucun article en relation !