Si le MAS et le DHJ ont réalisé un grand pas vers une qualification à la phase de poule grâce à leur large succès lors des matches aller, le FUS et le WAC, en revanche, auront bien du mal à continuer sur leur lancée. Les Rbatis ont été tenus en échec par les Angolais d'Agosto 1-1, alors que les Bidaouis n'ont qu'une longueur d'avance face au T.P Mazembe, tenant du titre.Le Raja affrontera en une seule rencontre Mimosa d'Abidjan. Ce Week-end, le championnat de l'élite fera relâche pour permettre aux clubs marocains, engagés dans les compétitions africaines de jouer les matches retour. Le WAC, en Ligue des Champions, le FUS, le MAS et le DHJ, en Coupe de la Ligue iront en safari dans des contrées lointaines avec plus ou moins de chances de se qualifier pour les phases de groupe. A tout seigenur, tout honneur, le WAC engagé dans la plus prestigieuse des compétitions se rendra à Lubumbashi, la capitale congolaise pour affronter en match retour le Tout Puissant Mazembe avec dans ses valises un petit but d'avance sur le tenant du titre. En effet, à Casablanca, les hommes de Fakhreddine avaient assuré le strict minimum grâce à une réalisation de Mustapha Allaoui, suite à une magistrale ouverture de Khalid Sekkat. Les Congolais restent optimistes quant à une qualification pour le prochain tour. L'entraîneur Lamine Ndiaye, qui a déjà exercé au Maroc, regrette que sa défense ait manqué de vigilance sur le but des marocains et il promet l'enfer à ses adversaires. Le WAC retrouvera les joueurs absents lors du match aller et l'entraîneur comptera en particulier sur les joueurs ayant une expérience des grands rendez-vous africains comme le gardien international Nadir Lemyaghri, Mankari, Sekkat, Berrabeh , l'international olympique qui a retrouvé toutes ses sensations, Ajeddou Skouma ainsi que le buteur Allaoui et Fabrice Ondoma. Le club le plus ambitieux est, sans hésitation possible, le TP Mazembe qui, depuis deux saisons, est en train de se rapprocher d'Al Ahly. Il a signé deux succès probants en 2009 et en 2010 et espère devenir le premier club à remporter trois fois de suite la Ligue des Champions Orange, d'où la difficulté pour les Bidaouis qui souhaite un arbitrage impartial. Les dernières victoires du WAC en championnat ont apporté une certaine sérénité au groupe et c'est tant mieux pour le moral qui est au beau fixe. Le MAS, en revanche a pris une sérieuse option pour la qualification aux phases de groupe. Les Fassis ont laminé El Khourtoum 5-1, un score qui en dit long sur la suprématie des Marocains chez eux. Rachid Taoussi partira avec un groupe optimiste, serein et sûr de la qualification. Les Soudanais n'espèrent plus rien et ont même limogé leur entraîneur Al-Fateh Al-Nagar qui ne sera pas sur le banc de touche pour ce match retour. Il a démissionné au début de la semaine dernière, officiellement pour raisons de santé. Les dirigeants du club ont désigné son adjoint Suleyman Abu Obeida pour le remplacer, au moins à titre provisoire. Le DHJ en a fait de même en survolant le match aller face à l'AS Adéma de Madagascar 3-0. Une marge rassurante pour les Jdidis qui n'ont, par ailleurs, pas fait un bon parcours en championnat. Zakaria Hadraf a été le premier à ouvrir la marque pour les Marocains après un quart d'heure de jeu. Il a récidivé beaucoup plus tard à la 78e avant qu'Abderrahim Chakir ne transforme un penalty pendant le temps additionnel. Autant dire que la tâche des Malgaches ne sera pas facile et qu'il faudra un véritable coup d'éclat pour renverser la vapeur. Le FUS a été moins étincelant que l'an dernier quand il avait remporté le titre. Les hommes de Houcine Ammouta ont été tenus en échec par les Angolais de Agosto 1-1. Un résultat qui reste conforme à la logique quand on sait que le FUS n'a plus le même esprit conquérant. Les Angolais ont plus de chance de qualification, surtout qu'ils joueront face à leur public dont ils attendent un soutien inconditionnel. A moins que les Rbatis ne défendent crânement leur chance jusqu'au coup de sifflet final. Enfin , le Raja affronte le Mimosa d'Abidjan en une seule rencontre, en raison des troubles en Côte d'Ivoire.