La FDT est en crise. Une semaine après le conseil national du 22 janvier, la course aux alliances est lancée et Fatihi part avec une légère avance. A la Fédération démocratique du travail (FDT), c'est toujours l'impasse qui prévaut. Les deux tendances qui se disputent la présidence de cette centrale syndicale campent toujours sur leurs positions, même si le cours versatile des alliances est en train de pencher en faveur des amis de Abdelhamid Fatihi. Le président du groupe fédéral à la 2e Chambre, soutenu par les voix de Abdelaziz Ioui, le secrétaire général du puissant syndicat de l'enseignement affilié à la FDT, est en train de rallier d'autres membres du conseil national de la centrale y compris ceux des «sensibilités politiques». Ces derniers sont faorables à la candidature de Fatihi au poste de secrétaire général de la Fédération démocratique du travail. Sentant le vent souffler en sa direction, Fatihi joue les rassembleurs. Le samedi 22 janvier, au lendemain de la fin de la troisième réunion du conseil national de la centrale syndicale, il publie un communiqué portant la signature de plusieurs syndicats, une dizaine au total, tous membres de la centrale et parfaitement en phase avec l'approche du conseiller à la deuxième Chambre du Parlement, Abdelhamid Fatihi. Les amis de Abderrahmane Azzouzi, eux, estiment tout convaincus que le communiqué publié par le Conseiller manque totalement de rigueur. Ils soutiennent que les signataires du communiqué ne sont que des représentants de syndicats qui ont apposé leur signatures sans l' accord préalable de ces mêmes syndicats.