Trois conventions pour la mise à niveau et la valorisation de la ville de Rabat ont été signées, lundi, lors de la 5e rencontre nationale des agences urbaines qui s'est clôturée hier. Le thème de cette rencontre concernait «les Agences urbaines, 25 ans de paysage urbain». Le maire de la ville, Fathallah Oualalou, ainsi que le Directeur de L'Agence urbaine de Rabat-Salé et le Président de la Fondation Metropoli ont été les principaux acteurs de cette rencontre, sous le regard de Taoufiq Hejira, ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace. S.L. (Avec agences) L a première convention-cadre de coopération a été signée entre l'Agence urbaine de Rabat-Salé (AURS) et la Fondation Metropoli. Elle porte surtout sur des programmes d'échanges et de formation pour la mise à niveau de la capitale du royaume pour le développement urbain. Cette convention a été signée par le directeur de l'AURS, Khalid Ouaya et le président de la Fondation Metropoli, Alfonso Vegara. La deuxième convention concerne la valorisation et la préservation des espaces verts de Rabat «Ville verte». Les signataires de cette convention ne sont autres que Fathallah Oualalou, président de la commune urbaine de Rabat et Khalid Ouaya de l'Agence urbaine de Rabat-salé. Des travaux seront réalisés sur la préservation et le développement des espaces verts de la capitale dont le financement est assuré par la Wilaya de la Région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et le conseil de la Commune urbaine de Rabat. La dernière convention, signée encore une fois par Oualalou et Ouaya, porte sur l'étude de mise à niveau urbaine du quartier Akkari, en vue de réaliser des travaux d'aménagement et de développement de ce quartier pour une meilleure urbanité des espaces publics, le renforcement de la trame verte urbaine et l'amélioration des conditions de déplacement. Taoufiq Hejira, ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, qui était présent à cette rencontre a salué le travail de «dur labeur» des 1.600 fonctionnaires des 26 Agences urbaines que compte le royaume, soulignant que cette rencontre constitue l'occasion idoine pour dresser le bilan de 25 ans d'ingénierie territoriale des agences urbaines au service du développement urbain. Les agences urbaines du Maroc, a-t-il fait remarquer, sont appelées à faire une mutation au niveau institutionnel et des attributions pour mieux accompagner les collectivités locales. Pour sa part, Oualalou, maire de Rabat, est revenu sur les aspects culturels de la capitale (musées et théâtres), de recherches (Instituts et Universités), et administratifs, insistant sur le fait de tenir compte de l'histoire de la ville pour en améliorer le cadre urbain. Il a souligné que les défis de la capitale s'articulent en bonne partie autour de «L'élimination de l'habitat insalubre et des bidonvilles ». Les expériences internationales en matière d'innovation urbaine étaient aussi au cœur des travaux de cette 5e édition. Trois ateliers ont été organisés, à savoir «Le paysage urbain en question : évolution et défis de la ville marocaine», «Sauvegarde, amélioration et production du paysage urbain» et «Quel paysage urbain pour un développement durable?». Au programme de ces deux journées qui se sont clôturées hier, figurent également des visites guidées de la ville de Rabat par le Tramway ainsi que la Marina de Rabat-Salé. Initiée par la Fédération des agences urbaines avec l'appui du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, cette rencontre vise en outre à soumettre aux débats le concept du paysage urbain en permettant à travers la confrontation d'approches d'horizons divers une meilleure appréhension et redéfinition de ce concept.