Le chiffre d'affaires augmente de 15% à plus de 74 millions de DH au terme du 1er semestre 2010 Création de deux filiales : TIMAR Tanger Med et TIMAR Afrique.TIMAR, le spécialiste du transport international de marchandises et de la logistique, enregistre de bonnes performances au titre du premier semestre 2010, après une période de vaches maigres coïncidant avec la phase tournante et dépressive de la crise financière internationale (2008-2009). Cette période a enregistré deux opérations de rachats d'actions. La dernière en date remonte en effet à 2009 et portait sur 10% du capital. Le rythme de croissance soutenu de l'activité tout au long des six premiers mois de l'année est consolidé par d'importants investissements dans la principale activité du groupe, à savoir le groupage. Un point essentiel sur lequel insistait le directeur général de TIMAR, Olivier Puech, lors d'une conférence de presse organisée hier à la bourse de Casablanca. La lecture des résultats financiers «non consolidés» fait ressortir un chiffre d'affaires en hausse de 15% à plus de 74 millions de dirhams. Une embellie qui, selon le management, trouve son fondement dans la reprise d'activités enregistrée de même que dans les effets d'investissements en cours de réalisations. Empruntant la même trajectoire ascendante bien qu'avec un rythme moins soutenu le résultat net est passé, lui, de plus de 3,2 millions de dirhams à près de 4 millions de dirhams entre le 30 juin 2010 et la même période de l'année précédente. Le management explique cette évolution par la performance plus ou moins notable de l'activité traction, qui contribue à hauteur de 66% du chiffre d'affaires. Globalement, toutes les branches d'activité de Timar, dont l'actionnariat flottant, représente 22% et le reste (78%) appartenant à la famille Puech, maintiennent un rythme de croissance soutenu, exception faite pour les projets industriels. Cette branche a vu en effet son chiffre d'affaires chuté de 6,1 millions de dirhams à plus de 3,1 millions de dirhams toujours sur la même période de référence. Puech avance comme justification le reclassement de cette activité vers celle du transit, service unique offert par Timar. En plus du transit, cette compagnie entreprend d'étendre ses activités de logistique et gestion de stock, pour en faire son nouveau champ de bataille, via son nouveau projet filialisé Timar Tanger Med. Cette nouvelle n'est pas à surprendre, en phase avec le développement fulgurant que connaît le nouveau port Tanger Med, plaque tournante du transport maritime international. Le port connecte le reste du monde au continent noir, principalement l'Afrique de l'Ouest. Selon le DG, ce projet en cours de création n'est pas encore consolidé. «Nécessitant un besoin de financement de plus de 7 millions de dirhams, Timar Tanger Med sera implanté sur une superficie de 3.000 mètres carrés», précise-t-il. Et d'ajouter que les modes de financements ne sont pas encore définis. Concernant toujours l'Afrique de l'Ouest et au vu du développement des flux maritimes, le PDG Jean Charles Puech annonce la création, en 2011 à Dakar, de sa première filiale «Timar Afrique». Enfin s'agissant de son programme d'investissements prévisionnels, Timar prévoient un budget de 3,9 et 7 millions de dirhams respectivement en 2012 et 2013.