La majorité des sociétés n'ont pas été actives dans la gestion de leur programme de rachat durant le mois de juillet. Le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) vient de publier les transactions effectuées, durant le mois de juillet 2010, par les sociétés ayant approuvé au cours de leurs assemblées générales les programmes de rachat de leurs propres actions en vue de réguler le marché. Ces transactions ont été réalisées soit directement par lesdites sociétés soit au travers de filiales ou de sociétés contrôlées, sur le marché central. Sur les 12 programmes de rachat répertoriés par le gendarme du marché, sept d'entre eux n'ont pas été actifs en juillet. Il s'agit de ceux gérés par Addoha, Alliances Développement immobilier, Atlanta, Auto Hall, BCP, Samir et Stokvis Nord Afrique qui n'ont effectué aucune transaction. A l'exception de l'opérateur historique des télécoms, qui a effectué des opérations de cession sur ses titres, les sociétés restantes à savoir BMCI, Cartier Saâda, Salafin et Timar ont adopté des positions acheteuses. Durant ce mois, seuls Cartier Saâda et Salafin ont acquis un nombre important de leurs actions, mais qui reste tout de même en deçà du seuil autorisé. Ainsi, Cartier Saâda a acheté 8.519 actions à un cours moyen pondéré à l'achat de 21,08 DH, alors que le nombre maximum d'actions autorisé à l'achat s'élève à 468.000 actions, soit 10% du capital. Concernant Salafin, elle acquiert 1.725 actions à un cours moyen pondéré à l'achat de 630,07 DH, n'atteignant pas les 5% autorisés. Il semble que les sociétés cotées ne sont plus intéressées par les programmes de rachat, après que la mesure dérogatoire, pour la suppression du prix minimum d'achat, fixée dans le cadre de ces programmes n'est plus en vigueur. Rappelons que cette mesure, avait pour objectif de dynamiser le marché boursier. Elle consistait à autoriser les sociétés, à titre exceptionnel, à acquérir leurs propres actions en dessous du prix minimum d'achat fixé. Par ailleurs, dans leur ensemble, les sociétés bénéficient encore de marges pour faire jouer leurs programmes. En effet, aucune cotation n'a approché le nombre maximum d'actions qui lui est autorisé à la détention.