Fin des années 80, le téléphone mobile fait son apparition, d'abord de manière élitiste et confidentielle puis en tant que produit de grande consommation devenu tellement banal qu'on se demande comment on a pu vivre sans. A l'époque, une multitude de métiers sont apparus, des boutiques spécialisées aux fournisseurs d'accessoires en passant par les fournisseurs de contenu sous forme de messages publicitaires ou autres. Petit à petit, tout un écosystème a vu le jour. Trente ans plus tard, ce qu'il manque pour relancer la croissance, c'est peut-être une nouvelle invention dont nous ne serions pas encore conscients. Une autre possibilité serait de tenter de rationaliser nos efforts avec ce dont nous disposons déjà. C'est-à-dire de regarder parmi les atouts dont nous disposons, où se situerait le vivier de développement. L'avènement de l'éco-responsabilité a engendré le développement de nouvelles approches et de nouveaux métiers. Que ce soit dans la gestion du risque ou dans le calcul d'impact de la moindre décision industrielle, l'environnement est devenu une préoccupation pour l'ensemble des humains. L'intérêt de cette prise de conscience est qu'elle est transversale en touchant tous les pans de la société. Education, industrie, communication, tous les secteurs contribuent à la survie de la terre ou à sa destruction. Comme toujours, la pierre angulaire de cet édifice reste l'éducation : pour sensibiliser nos jeunes et moins jeunes, pour créer des réflexes et pour que la sauvegarde de l'environnement devienne aussi banale qu'un coup de fil. L'opportunité de mettre en place un système de formation, dans les écoles comme dans les entreprises, pourrait participer au double objectif d'éduquer et de préserver notre monde d'une part et de nous permettre de nous développer d'autre part.