Fidèle à une tradition bien établie, le Club de tennis d'El Jadida organise son tournoi annuel avec la participation de près de 200 jeunes. Cette compétition a débuté lundi avec les tableaux de jeunes, à savoir de moins 8 à moins 14ans, les tableaux non classés, hommes-dames, les 4e et 3e série hommes-dames. Autant dire que la fête bat son plein dans la capitale des Doukkalas. Le TCHJ qui se trouve au milieu du grand parc Spini a été entièrement rénové et accueille chaque année plus de 250 jeunes qui participent à toutes les compétitions sous l'égide de la FRMT. Docteur Amine Taoufik, président du club, se veut rassurant quant à l'avenir de cette pépinière qui a remporté plusieurs titres. «Nous avons amélioré les conditions d'accueil pour les jeunes de la ville qui se passionnent de plus en plus pour le tennis, explique le docteur Taoufik. Les courts et toutes les installations ont été rénovés et cela a motivé les jeunes qui se sont particulièrement illustrés dans les compétitions. En effet, nous avons réussi l'accession en élite et nous sommes champions du Maroc des moins de 14 et 18ans et nous avons fait un bon parcours en 3e série». Ces résultats sont le fruit d'un travail remarquable accompli par les encadreurs du club et le nouveau DTN Mbarek Khatimi, un jeune cadre national. Mohamed Benhamou, le vice-président, ne cache pas sa satisfaction, au terme de la première journée de ce tournoi. «Notre tournoi se déroule dans les meilleures conditions. Au niveau du tableau des non-classés, on a battu le record avec 112 inscrits. Le niveau est très relevé et les jeunes se battent pour une place en finale. L'ambiance est exceptionnelle, surtout que la saison se prête à cet événement qui attire un public nombreux. C'est ce qui fait le charme de notre tournoi», nous a déclaré Mohamed Benhamou. Le directeur du tournoi, Mustapha Aînnass suit avec beaucoup d'attention les péripéties des rencontres. El Jadida vibre donc au rythme de cette manifestation qui a acquis ses lettres de noblesse et qui attire chaque année les jeunes issus de plusieurs villes du royaume. Les duels sont terribles et restent dans la limite du fair play . Ce sont surtout les joueurs et joueuses du club organisateur qui sont les plus suivis. Il fut un temps où ils n'étaient qu'une poignée. Aujourd'hui, le TCHJ n'a plus rien à envier aux grands clubs de la capitale ou de Casablanca. Il fait désormais partie de l'élite et sûr que l'an prochain, on entendra parler des Jdidis.