Samedi dernier, le Festival du cinéma africain de Khouribga s'est clôturé avec la remise des prix, dont le Grand prix Ousmane Sembène décerné au réalisateur marocain Mohamed Mouftakir pour son film «Pégase». Retour sur le palmarès de cette 13e édition du festival ouze films étaient en lice pour le Grand prix du festival, représentant dix pays africains dont le Maroc, le Bénin, l'Afrique du Sud, le Niger, le Kenya, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Burkina Faso, la Tunisie et l'Egypte. C'est «Pégase» du cinéaste marocain Mohamed Mouftakir qui a finalement remporté la distinction. Le film raconte l'histoire de Zineb, employée dans un asile psychiatrique. Son supérieur lui confie une jeune fille terrorisée, qui se croit enceinte, pour que Zineb la fasse parler mais elle perd peu à peu le contrôle de la situation. Annoncé comme «un hommage aux enfants et aux enfances perdues à travers le monde», le film avait déjà raflé la mise au Festival national du film de Tanger, avec la remise du Grand prix mais aussi du Prix de la musique originale, du Prix de l'image et du son et enfin du Prix du premier rôle féminin. Sur le plan national comme sur le plan continental, «Pégase» s'impose comme une oeuvre de référence dans le panorama cinématographique africain actuel. Après un tel succès dans les festivals, le film sortira dans les salles en novembre. Outre le Grand prix, d'autres récompenses ont été décernées. Le prix du jury est revenu ex-æquo à «Sheryl Adams» du réalisateur sud-africain Oliver Hermanus et à «Destins croisés » du marocain Driss Chouika. La meilleure réalisation a été attribuée à « El Farah» du cinéaste égyptien Sameh Abdel Aziz. Les prix du premier rôle féminin et masculin ont été décernés à Denise Newman dans «Shirley Adams» et à Serge Henry dans «Une femme pas comme les autres» du cinéaste burkinabé Abdoulaye Dao. Pour 2011, la 14e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga est prévue du 3 au 12 septembre, pour une nouvelle vague de projections, ateliers et débats sur le 7e art africain. c.g Sur le plan national comme sur le plan continental, «Pégase» s'impose comme une oeuvre de référence dans le panorama cinématographique africain actuel.