Ce week-end s'est terminée à Marrakech la 17e édition du Rallye Maroc Classique. Organisée depuis 1993, cette compétition était constituée de 20 épreuves de régularités de précision. Un périple long de 2.553 km empruntant des sites et des paysages magnifiques. Le «Classic» est ouvert aux voitures de collection de 1930 à 1983 et depuis 2005, aux belles GT modernes construites à partir de 1984. Pour ces dernières, le rallye a créé une compétition identique mais en parallèle du «Classic», il s'agit du «Rallye Prestige». D'après Jean-François Rageys, organisateur du rallye, «cette 17e édition est une réussite, malgré une étape annulée suite aux intempéries qui ont endommagé le parcours de l'étape reliant Erfoud à Bin El Ouidane via Imilchil. Un nouvel itinéraire a été élaboré en 24 heures et grâce à la coopération des élus locaux et des instances en place». Et de préciser que «le taux de fidélisation oscille entre 65% et 80% selon les années». Interrogés sur place, les participants marocains ne cachent pas leur satisfecit quant au déroulement de cette édition. De même pour les amoureux des anciennes voitures et les passionnés de sport automobile. L'originalité et la particularité de ce rallye, c'est qu'il s'agit d'une compétition où aucune notion de vitesse n'entre en jeu pour l'établissement des classements. Le principe est à la fois simple et stressant. Chaque concurrent doit respecter une moyenne imposée sur la distance de l'étape ; sur l'itinéraire, des points de contrôle sont dissimulés, si l'équipage est en avance ou en retard au 1/10e, il se voit attribué une pénalité.