Les entrepreneurs marocains ont tout intérêt à travailler leur anglais. Et pour cause. Les deux rives de l'Atlantique se rapprochent de plus en plus. En témoignent les dernières déclarations de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, lors d'un dîner de gala organisé à Washington par le centre de réflexion Brookings : «La diminution des barrières douanières en Afrique du Nord permettrait, à elle seule, d'accroître de 7 à 8% le produit intérieur brut de la Tunisie et du Maroc». À ce titre, Clinton a annoncé qu'en mai prochain un groupe de dirigeants de grandes entreprises américaines –alias Partners for a New Beginning (partenaires pour un nouveau commencement)–, prévoit d'organiser un sommet pour mettre en relation des investisseurs US avec des entrepreneurs arabes. Pas de détails sur le lieu désigné pour l'événement, en revanche la diplomate américaine explique que l'ambition des organisateurs serait de «mettre en relation des investisseurs américains avec de nouveaux partenaires dans les démocraties en transition de la région, en vue de créer des emplois et de développer le commerce». À ce titre, Clinton a également affirmé que Washington cherche à favoriser «à plus long terme l'intégration économique régionale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord». A noter que le Partners for a New Beginning présidé par Madeleine Albright, secrétaire d'Etat sous la présidence de Bill Clinton, compte dans ses rangs des patrons de groupes tels que Coca-Cola, Intel, Cisco ou encore Morgan Stanley. S.A