Le champion national de la banque, Attijariwafa bank présente ses résultats 2009 aujourd'hui. Les résultats financiers font apparaître une plus grande agressivité à l'international et une confirmation de leadership au niveau national. La banque annonce effectivement des croissances record de quelques indicateurs reflétant un dynamisme soutenu. Néanmoins, pour 2010, tout porte à croire que la bataille ne se jouera pas au niveau local, mais sous d'autres cieux ou plus exactement sous un autre soleil, celui de l'Afrique subsaharienne. Et cela, nous en aurons la certitude à partir de cette semaine et tout au long du mois de mars, lorsque les concurrents directs d'Attijariwafa bank se relaieront pour exposer leurs stratégies et leurs plans de développement respectifs. Le groupe Banque Populaire, notamment, a annoncé ses ambitions en Afrique et les réalisations d'Attijariwafa bank sur le continent pousseront la banque du cheval à y croire encore plus. Nos banques s'africanisent et c'est tant mieux pour les investisseurs nationaux désirant franchir le pas. Généralement, quand il s'agit «d'exploration économique» d'un pays ou d'un continent, les banques partent en éclaireurs. Et les premières initiatives marocaines s'avèrent concluantes. On peut dire que sur le volet «développement en Afrique», les déclarations de Mohamed Kettani, PDG d'Attijariwafa bank, aujourd'hui, seront particulièrement suivies, non seulement par le public financier habituel, mais aussi par toutes les entreprises nationales qui gardent un œil sur l'Afrique et les banques qui, en douceur, préparent leur africanisation.