«Tenez-vous prêts ! La Centrale automobile chérifienne (CAC) lance ce week-end le dernier-né des pick-up de Volkswagen. Il se nomme Amarok : un loup, dans la langue Inuit. Une dénomination qui traduit sa robustesse et présente les aspects d'un tout terrain alliant praticabilité et confort de conduite. Quelques mois après son lancement au niveau international, le véhicule atterrit enfin au Maroc. Un loup dans le désert, est un phénomène des plus incongrus. Mais ce n'est pas tout. On n'est pas encore au bout de nos surprises. Amarok est le premier véhicule pick-up conçu sur le Vieux continent et fabriqué en Amérique du Sud. Pour son lancement en terre marocaine, Amarok sera proposée dans un premier temps, dans une version double cabine et en transmission intégrale. Ce ne sera que le début, puisqu'une version à une cabine est déjà annoncée. À première vue, Amarok rassure avec une bonne assise sur le sol, grâce à un chassis robuste, et ses 5,25m de longueur pour le double-cabine. Pour marquer son appartenance au constructeur allemand, le véhicule se distinque par des phares pentagonaux et une calandre noire ornée en son centre d'un grand logo VW. Toutefois, aucune grande innovation n'est visible sur la forme. Amarok pourrait bien se fondre dans la masse déjà bien garnie des pick-up asiatiques et américains. En effet, il conserve «l'aspect classique et caractéristique des pick-up, avec ses lignes anguleuses et marquées», décrit-on sur un portail spécialisé. Portières ouvertes, c'est un intérieur qui profite, lui aussi, des dernières idées de la marque allemande, avec un tableau de bord rappelant celui d'un Tiguan. «En revanche, la qualité des matériaux utilisés et l'absence de plastiques moulés, dénoncent immédiatement sa conception utilitaire», déplorent les critiques.Du côté pratique, l'habitacle est muni de nombreux petits coffres, bien utiles pour les menues affaires. Les dossiers des fauteuils arrière sont modulaires, avec la possibilité de les rabattre horizontalement pour permettre le transport d'objets volumineux. Certaines critiques comparent cette possibilité à celle déjà offerte par la Honda Civic. Sous son capot, l'Amarok, qui a pour destiné de faire fi des conditions de terrain des plus difficiles, est dotée des dernières technologies sur le plan mécanique, «notamment de la nouvelle génération de Diesel TDI à rampe commune», ajoute-t-on. Principal point faible et repproche plutôt récurant d'ailleurs pour les véhicules de cette catégorie, Amarok ne sera pas «green» avec une consommation et des émissions de CO2 que le constructeur ne cherche même pas à occulter, devrait atteindre des sommets par rapport à ses rivales. S.F