Voilà donc un événement artistique autour du cinquantenaire du séisme qui avait frappé la ville d'Agadir pendant cette même période de l'année. Agadir, 50 ans plus tard À cette occasion, l'Institut français d'Agadir s'associe d'abord aux activités de la municipalité d'Agadir et rend donc hommage aux familles des victimes par les festivités qu'ils co-organisent. De nombreux événements ponctueront l'année et débuteront ce vendredi 26 février jusqu'au dimanche suivant, tous axés sur l'urbanisation d'Agadir. Une cérémonie de recueillement rassemblant les trois communautés religieuses présentes au Maroc se déroulera le 28 février dans plusieurs lieux de sépulture. En cette circonstance, une stèle sera érigée au cimetière chrétien lhchache, à l'initiative du consulat de France et en partenariat avec plusieurs associations locales. Il est prévu également dans le programme une projection d'un film réalisé par le documentariste Gaëtan Karim Harem avec le concours de Ali n'Productions. Le film en question s'appuie essentiellement sur des témoignages portés par la parole de jeunes citoyens d'Agadir. Les ONG locales sont également impliquées dans cette commémoration par le biais de la participation de l'association Alkhayma et de nombreuses autres associations locales, ainsi que celle d'établissements scolaires, universitaires et culturels. Douloureux, mais nous le rappelons : le tremblement de terre qui a frappé Agadir le 29 février 1960 était de magnitude 5,7 degrés sur l'échelle de Richter. Il avait complètement anéanti la ville et fait environ 15.000 morts.