Safi. Pour protéger son environnement, la province a lancé des études et procédé à la mise en exécution de schémas directeurs Safi compte mettre définitivement un terme aux problèmes des rejets liquides de tous les centres urbains se trouvant sur son territoire. Ainsi, une tranche prioritaire du schéma directeur de l'assainissement liquide est en cours d'exécution dans la ville. Les premiers travaux gérés par la RADEES (Régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Safi) sont lancés pour un coût global estimé à quelque 250 millions de DH. Le financement est assuré en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, à hauteur de 33 millions de DH, le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'environnement, 37 millions, la commune urbaine de Safi, qui a débloqué 22 millions, alors que la part de la RADEES s'élève à 158 millions de DH, via un prêt de la BEI (Banque européenne d'investissement). Cependant, le montant dédié au secteur a été récemment revu à la hausse, avec l'intégration de quartiers non encore assainis, notamment la zone nord de Sidi Bouzid (comptant le pôle universitaire et d'importants lotissements d'Al Omrane-Marrakech) et d'une station de traitement des eaux usées, au lieu du prétraitement et rejet via un émissaire en mer initialement prévu. De ce fait, le coût global d'exécution a atteint 436 millions DH, avec un déficit à combler tournant autour de 186 millions de DH. Les autres centres urbains Par ailleurs, la RADEES a engagé des études relatives à la collecte et au traitement des eaux usées des villes de Sebt Gzoula, Jemaa Shaim et du centre de Tlet Bouguedra. Pour sa part l'ONEP (Office national de l'eau potable), a pris en main la gestion du secteur dans les stations balnéaires de Souiria Kédima, Bedouza et Eyer. L'ONEP a également lancé des études pour la mise en place du schéma directeur d'assainissement liquide de la toute nouvelle province de Youssoufia, pour un total de 270 millions de DH. Pour sa réalisation, une convention a été établie entre la commune urbaine, avec une contribution de 60 millions de DH. Le même montant sera débloqué par l'ONEP, alors que la part de l'OCP, plus importante, est estimée à quelque 150 millions de DH. Le centre urbain de Chemaïa est également concerné par une étude du schéma directeur d'assainissement liquide de la ville, dont les travaux seront aussi gérés par l'ONEP.