L'Union européenne soutient les projets d'universités marocaines Le Maroc engagé vers une transformation de sa formation universitaire «L'université marocaine ne produit que des chômeurs». Les idées préconçues de ce type sont multiples. Pourtant, il ne faut pas le nier, les efforts mis en œuvre pour rehausser l'image de l'université sont tout aussi nombreux que les critiques qu'elle essuie. Dernier exemple en date, celui du programme européen Tempus, sur lequel une journée nationale d'information a eu lieu fin janvier. Il permet à des étudiants et enseignants universitaires de proposer des projets visant l'amélioration d'un aspect boiteux de l'espace universitaire. Si le projet est ambitieux et correspond aux priorités nationales du pays concerné, la Commission européenne se propose de le financer. Les projets retenus pour l'appel à projets 2009 sont au nombre de sept, et concernent des universités de plusieurs villes du pays, à savoir Kénitra, Casablanca, Fès, Meknès et Rabat. Citons, pour illustrer, quelques programmes retenus en 2009 : «le renforcement de l'assurance qualité interne dans des universités de la Méditerranée», «le leadership dans l'enseignement supérieur», «développement et accompagnement d'un master en psychologie du travail». Jusqu'en 2007, Tempus a financé 6.500 projets, auxquels ont participé 2.000 universités de l'UE et de 27 pays partenaires des Balkans occidentaux, d'Europe orientale, d'Asie centrale, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L'enveloppe budgétaire est de 50 millions d'euros par an. Pour une meilleure employabilité des étudiants marocains Parallèlement à ces initiatives venant de l'extérieur, le Maroc est de plus en plus fier lorsqu'il s'agit de son système éducatif. Longtemps vilipendé, l'enseignement supérieur est le lieu de multiples transformations. La dernière tentative de sauvetage est le plan d'urgence mis sur pied par le département d'Ahmed Akhchichine. Lancé en 2009, et s'étalant sur une durée de trois ans, le plan vise essentiellement à augmenter les capacités d'accueil des universités marocaines, tout en rehaussant la qualité de la formation. Souvent critiquée, la formation 100% théorique dispensée au sein des universités va également subir une transformation. En effet, le plan prévoit d'orienter près de 25% des étudiants du cycle de Licence vers les licences professionnelles et plus de 50% des étudiants du cycle Master le seront vers les Masters spécialisés. L'objectif est ainsi d'augmenter l'employabilité des étudiants. Pour ce qui est de la recherche scientifique, le Maroc projette d'atteindre en 2012 près de 3.500 publications dans des revues internationales indexées, contre 1991 seulement en 2008. Gynécos à huis clos Le 28e congrès de la Société royale marocaine de gynécologie obstétrique (SRMGO) a été lancé, vendredi à Casablanca, en présence de plusieurs personnalités médicales d'Europe et du Maghreb. Houcine Maaouni, président de la SRMGO, a souligné que cette manifestation de deux jours est un espace adéquat pour des échanges scientifiques riches entre conférenciers, participants et partenaires de l'industrie pharmaceutique. Lors de ce congrès, divers sujets de gynécologie obstétrique ont été abordés, dont «l'Imagerie en gynécologie obstétrique», «l'hyperplasie de l'endomètre», «l'endométriose», «la périnéologie-urologie», «la coeliochirurgie», en plus des problématiques liées à «l'obstétrique», «la fertilité», la «mortalité maternelle» et au «cancer du sein». Les polychlorobiphényl, une menace Initié par le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'environnement, un atelier d'information sur le projet relatif à la gestion et à l'élimination des équipements contenant ou contaminés par les polychlorobiphényles (PCB) sera organisé demain à Rabat. Son objectif est d'informer les participants sur les composantes du projet et sur les engagements du Maroc vis-à-vis des conventions internationales en matière de gestion des équipements contenant les PCB. Cet atelier sera organisé avec l'appui du Fonds pour l'environnement mondial (FME), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).