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Saïd Guemra : "Les infrastructures sont le principal défi"
Publié dans Les ECO le 03 - 02 - 2025


Expert en management de l'énergie
Le Maroc peut-il produire de l'hydrogène vert à 2 dollars par kilogramme ? Cette estimation, qui ferait du pays un leader compétitif sur ce marché en pleine expansion, suscite cependant des doutes parmi les experts du secteur. Manque de données vérifiables, absence de projets pilotes, contraintes technologiques… l'analyse des spécialistes remet en question la faisabilité d'un tel objectif.
Le Maroc peut-il réellement atteindre un coût de production de 2 dollars/kg ?
L'objectif de 2 dollars par kilogramme d'hydrogène vert est ambitieux et reste à démontrer. Aujourd'hui, même les pays les plus avancés peinent à descendre sous les 5 dollars/kg. Pour y parvenir, le Maroc devra s'appuyer sur une électricité renouvelable à très bas coût et sur des avancées technologiques majeures dans les électrolyseurs.
Sans ces éléments, atteindre un tel prix reste incertain. La réduction des coûts nécessitera aussi des infrastructures adaptées et une production à grande échelle. Actuellement, la filière hydrogène au Maroc est encore en développement, et aucun projet concret n'a prouvé la faisabilité de ce tarif. Il faudra donc attendre des réalisations concrètes pour valider cette annonce.
Quels sont les principaux freins au développement de cette industrie au Maroc ?
Les infrastructures sont le principal défi. Produire de l'hydrogène vert nécessite des électrolyseurs performants, une source d'électricité abondante et un réseau de transport adapté. Aujourd'hui, ces éléments ne sont pas encore totalement en place, ce qui rend difficile la production à un coût compétitif.
L'accès à une électricité stable et bon marché est aussi un enjeu clé. Le Maroc a un fort potentiel en énergies renouvelables, mais leur intermittence pose problème. Sans solutions efficaces de stockage ou un mix énergétique optimisé, il sera compliqué d'assurer une production d'hydrogène rentable et continue.
Le Royaume peut-il attirer des investisseurs malgré ces incertitudes ?
Le Maroc ne finance pas ces projets lui-même, ce sont des investisseurs étrangers qui prennent les risques. Ces derniers recherchent avant tout de la visibilité et des garanties, notamment via des contrats d'achat à long terme de 20 à 25 ans.
Or, à ce jour, on ignore si le Maroc a sécurisé de tels engagements, ce qui freine les décisions d'investissement. Tant que ces incertitudes persistent et que les conditions de production restent floues, les grands groupes avanceront prudemment. Sans acheteurs clairement identifiés et un cadre contractuel rassurant, il sera difficile d'attirer des investissements massifs dans la filière hydrogène.
Faiza Rhoul / Les Inspirations ECO


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