Les entreprises pourront désormais mesurer et évaluer leur résilience. SAS lance sur le marché un nouvel outil d'évaluation dénommé «Resiliency Index». Bien que le manque de résilience soit une réalité d'aujourd'hui, les dirigeants pensent que la résilience est réalisable avec les bons conseils et les bons outils. Pour aider les entreprises à combler leur déficit de résilience, il faut d'abord mettre les bonnes données et analyses entre les mains des dirigeants. C'est dans cette logique que SAS, l'acteur mondial œuvrant dans le domaine de l'analytique, a annoncé le lancement de son outil d'évaluation de la résilience (Resiliency assessment tool), un outil gratuit basé sur l'indice de résilience, qui permet à chaque dirigeant d'évaluer son entreprise et de planifier ses actions. «En utilisant l'indice de résilience, l'outil de recherche et d'évaluation que nous avons lancé, les entreprises marocaines seront en mesure de mieux identifier les points forts existants et les domaines où la croissance est possible. Ces informations les aideront à combler les lacunes et à renforcer stratégiquement les outils et les systèmes qui les rendent agiles face aux défis et aux perturbations», explique-t-on auprès de SAS. Cinq règles de résilience SAS a identifié cinq principes essentiels au maintien et au renforcement de la résilience des entreprises. Il s'agit de la rapidité et agilité, l'innovation, l'équité et la responsabilité, la culture et la maîtrise des données, ainsi que de la curiosité. Les recherches de SAS ont examiné la manière dont les cadres hiérarchisent et mettent en œuvre chacune de ces cinq règles de résilience. Une chose est claire, les cadres à forte résilience accordent une plus grande valeur et investissent davantage que les cadres à faible résilience dans chaque domaine. Cette constatation s'applique à tous les pays et à tous les secteurs d'activité, ce qui indique que les dirigeants considèrent ces éléments comme des composantes fondamentales d'une stratégie de résilience. Une étude pour comprendre la résilience des dirigeants Après trois années consécutives de perturbations et de pression économique, 53% des cadres admettent que leur entreprise n'est pas à la hauteur de leurs ambitions. C'est l'une des principales conclusions de l'enquête mondiale menée par SAS. «Resiliency Rules» explore l'état actuel de la résilience des entreprises ainsi que les mesures prises par les entreprises, dans des secteurs tels que les services financiers, la vente au détail, l'industrie, les soins de santé, et le gouvernement, pour faire face au changement et saisir les opportunités que présente le marché. Au Maroc, les acteurs économiques, privés ou publics, sont également confrontés à une situation économique morose, au vu de la forte connexion du Royaume à son environnement international. L'une des principales conclusions de l'étude, menée par SAS, auprès des dirigeants est le rôle essentiel des données et de l'analytique dans la mise en œuvre des règles de résilience. Presque tous les dirigeants à forte résilience (96%) utilisent des données et des analyses internes et externes pour éclairer la prise de décision, ce qui est essentiel pour faire face aux changements et assurer la continuité de l'activité. Les dirigeants d'entreprise très résilients affirment mettre en œuvre des outils de données plus que leurs homologues moins résilients (93% contre 22% pour les moins résilients). Dans le cadre de son enquête mondiale, SAS a interrogé 2.414 cadres supérieurs d'entreprises comptant plus de 100 employés. Parmi les personnes interrogées, 70% sont optimistes quant à l'avenir de l'économie de leur pays et 80% investissent actuellement dans la planification et dans la stratégie de résilience. Toutefois, l'étude révèle un écart entre l'importance que les cadres accordent à la résilience théorique et la résilience réelle de leur entreprise. Les données de l'enquête affirment que quasiment tous les cadres (97%) estiment que la résilience est très ou assez importante, mais moins de la moitié (47%) perçoivent leur entreprise comme résiliente. Près de la moitié (46%) admettent qu'ils ne sont pas totalement équipés pour faire face aux perturbations et qu'ils ont du mal à relever des défis comme la sécurité des données (48%), la productivité (47%) et la promotion de l'innovation technologique (46%). En effet, bien que le manque de résilience soit une réalité d'aujourd'hui, 81% des dirigeants interrogés indiquent qu'ils pensent que la résilience est réalisable avec les bons conseils et les bons outils. Et plus de 90% des dirigeants interrogés considèrent les données et l'analytique comme des outils essentiels pour une stratégie de résilience. Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO