Une étude menée par SAS et ACFE Comment les nouvelles technologies sont utilisées par les organisations dans leur lutte contre la fraude ? C'est la question sur laquelle s'est penchée l'étude conduite par SAS et l'Association des examinateurs certifiés en matière de fraude (ACFE) auprès de 884 organisations dans le monde. «L'étude a révélé que 97% ou plus des examinateurs de la fraude considèrent l'analyse comme un outil indispensable pour augmenter le nombre de fraudes évitées et améliorer la rapidité, l'efficacité et la précision de leurs programmes de détection de la fraude», explique Yassine Chahbi, Manager Pre-sales Support chez SAS. Et de préciser : «Bien que ce soit un point de preuve impressionnant, il n'y a probablement pas de plus grand témoignage de l'immense valeur de l'analyse dans la lutte contre la fraude que les innovations et les succès de nos nombreux clients». Cette étude dévoile que les systèmes analytiques les plus couramment utilisés sont des techniques éprouvées grâce auxquelles les entreprises ont réussi pendant des décennies. Dans ce sens, plus de la moitié de celles-ci utilisent également les rapports d'exception et la détection d'anomalies, tout autant que la surveillance automatisée des drapeaux rouges et des règles commerciales dans le cadre de leurs programmes anti-fraude, faisant d'eux les deux approches les plus courantes. «Avec des proportions de 13 et 17%, respectivement, des répondants s'attendant à adopter ces types d'analyse au cours des deux prochaines années. Par ailleurs l'étude indique que plus des deux tiers des entreprises vont utiliser ces techniques d'analyse anti-fraude d'ici 2023», souligne ladite étude. Il en ressort que 17% seulement des programmes anti-fraude des entreprises utilisent actuellement l'intelligence artificielle ou l'analyse d'apprentissage automatique. De plus, ces techniques devraient connaître la plus forte croissance. Ainsi, 26% des organisations anticipent leur adoption de ce type de technologie d'analyse dans les deux prochaines années. Il faut par ailleurs dire que les risques de fraude varient selon l'organisation. Les deux domaines présentant le plus de risques communs surveillés grâce à l'analytique sont les paiements frauduleux (43% des répondants) et les achats frauduleux (41% des répondants). Autres principaux domaines à risque de fraude où l'analytique est utilisée incluent le vol ou la fraude impliquant les paiements entrants (31%), les dépenses de voyages et divertissements (30%) et la fraude sur les rapports financiers (30%), indique la même source. Dans la lutte anti-fraude, les organisations utilisent plusieurs solutions. En effet, un logiciel de gestion permet aux équipes anti-fraude de suivre, rendre compte et conserver des informations sur les allégations de fraude et enquêtes. Ladite étude révèle que 42% des organisations ont mis en place un logiciel de gestion, soit plus de la moitié des organisations étudiées n'utilisent pas de plateforme formelle pour gérer leurs processus de cas et leurs données. Pour ce qui est des nouvelles technologies, certaines organisations ont tendance à les adopter rapidement, tandis que d'autres retardent ou refusent leur adoption pour plusieurs raisons. On notera que la biométrie physique est la nouvelle technologie la plus couramment utilisée (34%). Selon ladite étude, 17% des organisations comptent les adopter dans une ou deux prochaines années.