Signature d'un protocole d'accord entre le Maroc et Solvay. Un comité de suivi sera mis en place et sera chargé, notamment, d'étudier les différentes opportunités d'investissement qui pourraient intéresser le groupe belge. Un nouvel opérateur d'envergure s'ajoute à la liste des champions mondiaux ayant posé leurs valises au Maroc. Il s'agit du groupe belge Solvay, avec lequel le Maroc a signé un protocole d'accord vendredi dernier. L'accord, paraphé par le ministre de l'Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, et la présidente et directrice générale de Solvay, Ilham Kadri, a pour but d'accompagner le leader mondial de l'industrie de la chimie de spécialité et des matériaux avancés dans le développement de projets d'investissement au Maroc dans différentes filières. Parmi ces branches, figurent, notamment, l'automobile, l'aéronautique ainsi que l'hydrogène vert. «Ce nouveau partenariat ouvre de belles et grandes perspectives de coopération avec Solvay dans les filières à fort potentiel», a souligné Ryad Mezzour à cette occasion. D'après le ministre, un tel accord «s'aligne sur la priorité de développer et de moderniser les industries à forte valeur ajoutée et atteste de la compétitivité de la base industrielle marocaine, édifiée grâce à la Vision et au Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que relais de croissance pour les leaders mondiaux». Et de poursuivre que Solvay sera accompagné et soutenu dans l'exploration d'opportunités d'investissement au Maroc et l'identification des sites d'implantation adaptés à ses éventuels projets. Pour la présidente et directrice générale de Solvay, qui a exprimé sa fierté de la signature de ce protocole, il s'agit de mettre en place les moyens à même de faire rentrer Solvay dans les écosystèmes marocains relatifs à la transition énergétique. Ceci étant, en vue de la mise en œuvre de cet accord, les signataires ont convenu de la création d'un comité de suivi chargé entre autres, d'étudier les différentes opportunités d'investissement qui pourraient intéresser le groupe belge. Il devra, ensuite, établir un programme de travail pour la concrétisation d'éventuels projets. Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO