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Le Maroc de 2010
Publié dans Les ECO le 31 - 12 - 2009


Par Hélios !
Les différents chantiers lancés à travers le pays prennent forme et consacrent la volonté de s'engager dans la voie du développement durable. Composante essentielle de la stratégie énergétique, le développement des énergies renouvelables a dépassé le stade des études, les infrastructures commençant à prendre forme. Ouarzazate sera la pionnière avec le lancement des travaux de la centrale solaire en septembre 2010. D'après la Fédération de l'énergie, la Maser, (Agence marocaine de l'énergie solaire) aurait, d'ores et déjà, entamé des négociations directes avec des groupes mondiaux spécialisés. Mais, l'énergie fossile ne sera pas pour autant abandonnée. En mars 2010 sera donné le coup d'envoi des travaux de construction de deux nouvelles centrales électriques conventionnelles. De plus, la consolidation du stock pétrolier du royaume devrait atteindre en juin 2010, 60 jours de réserve. D'autres pistes sont explorées, à l'instar des schistes bitumineux, bien que «leur exploitation soit en totale contradiction avec les objectifs de la Charte pour l'environnement» souligne le président de la Fédération de l'énergie.
Logi(sti)que de l'Open Sky
Le cadrage stratégique de l'action du ministère de l'Equipement et du transport pour la période 2008-2012 fait la part belle à la logistique, qui doit être placée en amont de tous les secteurs économiques, notamment ceux ayant un potentiel à l'export, avec des investissements atteignant 10 milliards d'euros. Où en est-on, à mi-chemin ? La première moitié de l'année 2010 sera consacrée aux derniers réglages du plan stratégique devant jeter les jalons normalisateurs de la logistique. Pour le deuxième semestre de 2010, le secteur de la logistique va faire un saut qualitatif, avec le démarrage en décembre de la première plateforme 4PL en Afrique du Nord et qui sera située à Mohammédia. La filière aura également son organe de régulation, l'Agence nationale de développement des activités logistiques, qui devrait être opérationnelle en septembre 2010. L'idée est de se positionner comme un hub logistique compétitif dans le sillage des flux mondiaux transitant par la Méditerranée.
E-business, tendance «In»
Le secteur des Technologies de l'information sera caractérisé, en 2010, par
une montée en puissance du commerce
électronique. Après un démarrage timide, le
e-commerce est très vite devenu un choix stratégique pour l‘investissement et le nombre d'entreprises «branchées» ne cesse d'augmenter. Maroc télécommerce envisageait d'atteindre «100 sites e-commerce à fin décembre», selon son responsable du service intégration, Nabil Oussibrahim. La législation sur l'échange électronique de données juridiques et la protection des données confidentielles, ainsi que l'élaboration d'une charte relative aux sites e-commerce permettront de «régulariser» le secteur. Le gros du travail, en 2010, portera sur le renforcement de la confiance. Malgré les différentes approches envisagées en termes de certification électronique et de label «de confiance», seuls les sites e-gouvernement pourront donner l'exemple et familiariser les Marocains à cette nouvelle génération d'entreprises, à condition que les administrations soient au rendez-vous fixé par le Plan Maroc numeric 2013.
Ecolos, vous dites ?
Réussir en six mois ce que d'autres pays ont mis des années à concevoir, voilà le principal défi qui s'impose au Maroc dans le secteur environnemental. Ce sera plus exactement l'élaboration et la signature de la «Charte globale de l'environnement», prévue en avril 2010, en marge de la 40ème Journée de la Terre. En chiffres, cette charte se traduit ainsi : 260 millions de m3 d'eaux usées traités (au lieu de 100 millions actuellement) et diminution progressive de la production des sacs noirs servant à l'emballage. Pour les industriels, ils se verront instaurer une écotaxe... pollueur payeur ! En infrastructures, ce sera la création des «observatoires régionaux de l'environnement» et de plusieurs autres instances sectorielles (tourisme, industrie, assainissement, déchets ménagers, pollution atmosphérique...), chargés «d'élaborer des rapports annuels sur la situation environnementale, d'assurer le suivi de la situation écologique et de corriger les dysfonctionnements constatés dans ce domaine», selon le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et
de l'environnement.
Le prochain vol à destination de...
L'année 2010 sera celle du bilan officiel de la «vision 2010». Cette année verra également l'annonce des objectifs de la vision «2020». Dans ce cadre, le «Plan Biladi» prévoit de réaliser huit nouvelles stations touristiques (NST) intégrées d'une superficie allant de 20 à 60 ha, localisées dans les régions les plus prisées par la clientèle nationale, avec des produits et des prix répondant à ses attentes. L'objectif étant d'atteindre 9 millions de nuitées à l'horizon 2012. La démarche adoptée pour la création de ces resorts émane d'une étude menée par le département du Tourisme, et repose sur un partenariat public-privé. Après le lancement des trois stations à Ifrane, Imi Ouaddar à Agadir et à Sidi Abed à El Jadida, l'année 2010 verra l'attribution de quatre nouvelles stations qui ont fait l'objet d'un appel d'offres. La NST de Ras El ma (province de Nador), celle de Benslimane, celle de Marrakeh et celle de Mehdia (province de Kénitra). Les autres grands chantiers pour l'année 2010 correspondent respectivement au produit , à la formation , à l'aérien , au marketing, à l'environnement et à l'organisation institutionnelle.
Boom «shoring» !
En 2009, les résultats de l'offshoring ont dépassé toutes les attentes en réalisant +270% du chiffre d'affaires prévisionnel annoncé en 2008. Mais cette croissance rapide pèse lourd sur les ressources humaines. Le renforcement de la crédibilité de la destination Maroc sera donc à l'ordre du jour et une attention particulière sera accordée, en 2010, aux prestataires déjà installés. La formation de ressources humaines qualifiées sera accélérée et le dispositif assurant l'homogénéité de la qualité des formations sera renforcé. Le déploiement des infrastructures dédiées continuera avec une commercialisation plus intense de Technopolis à Rabat. La même année, les premières livraisons de Fès shore et de Marrakech shore viendront renforcer l'offre marocaine. En même temps, la politique d'attraction des SSII françaises sera renforcée et une veille technologique sera mise en place en partenariat avec les opérateurs locaux. L'objectif sera de déterminer les spécialités sur lesquelles le Maroc devra s'appuyer pour augmenter sa valeur ajoutée.
Réalité ou fiction ?
Enfin un contrat programme pour booster le cinéma. L'année 2010 marquera certainement une rupture dans la gestion de ce secteur. L'Etat compte mettre les bouchées doubles notamment pour favoriser la création des multiplex, la réhabilitation des salles de proximité et le développent de la production nationale. Des investissements seront engagés et de nouvelles mesures fiscales sont au programme pour encourager les opérateurs clé du secteur. Sans oublier la restructuration du Centre cinématographique marocain. Autant donc de chantiers menés en partenariat avec les professionnels pour ne citer que les producteurs, les distributeurs et les exploitants. Bien que les ambitions paraissent irréalistes, force est de constater de ce contrat programme a au moins le mérite de tracer une feuille de route pour le cinéma national. Et il était temps. Tout dépendra maintenant du degré d'implication de l'Etat et des acteurs pour atteindre les objectifs fixés. En principe, ce contrat programme devrait être signé officiellement courant janvier.
Tribunaux pour tous
Le budget alloué au département de la Justice, dans le cadre du projet de loi de finances 2010, a été augmenté de 32,69% par rapport à 2009. Cette générosité de Salaheddine Mezouar, à l'égard de son confrère Abdelouahed Radi, a pour but de mener à bien la réforme de la justice tant attendue. L'année 2010 sera donc décisive pour ce secteur, un des premiers piliers de la transparence et de l'équité dans la gouvernance de la chose publique. Les quelque 669,71 millions de DH alloués au ministère de la Justice pour l'année 2010 serviront notamment à relifter les tribunaux et à en créer d'autres. Mais la réforme, ce n'est pas simplement construire des bâtiments et y installer des magistrats. C'est, surtout, légiférer! Et Radi a son mot à dire là-dessus: une batterie de projets de lois relatifs notamment à la Procédure civile, au registre de commerce et au Conseil supérieur de la magistrature. Sur le volet des pratiques judiciaires, l'Amicale hassanienne des magistrats vient d'annoncer la création d'un nouvel observatoire. Objectif:rassembler les pratiques concernant les valeurs judiciaires dans le système judiciaire.
Travaux d'Hercule
Les besoins en infrastructures au Maroc sont considérables. Ce constat fait l'unanimité au sein de tous les acteurs du domaine. Ce faisant tout est en train d'être déployé pour combler le retard du Maroc sur ce registre. En 2010, ADM prévoit d'ouvrir à la circulation l'autoroute Marrakech-Agadir. ADM lancera également les travaux pour les tronçons Berrechid-Beni Mellal et El jadida-Safi avec comme point de mire l'achèvement de 630 Km à l'horizon 2015. Pour l'ONCF, les travaux de la ligne à grande vitesse débuteront également cette année. Pour Marsa Maroc, 2010 verra la mise en service du troisième terminal à conteneurs au port de Casablanca. Le bras infrastructurel aéroportuaire du ministère, en l'occurrence l'ONDA devra parachever en 2010 la nouvelle aérogare de l'aéroport Rabat Salé. La nouvelle gare fret de l'aéroport de Casablanca est également annoncée pour 2010. En outre l'ONDA procédera dans le cadre de la mise à niveau de ses structures aéroportuaires tant sur le plan du développement du trafic que sur celui de la sécurité à un profond toilettage. 2010 prend l'allure d'une année de chantiers pour les infrastructures. Let's wait and see.
Education d'abord
nC'est pratiquement la deuxième priorité nationale. L' Education nationale, avec sa Charte, ses centaines de milliers d'enseignants et ses millions d'élèves et d'écoliers a, jusque-là, raté le coche. Néanmoins, 2010 sera l'année où le gouvernement entend se rattraper (très timidement) en réduisant les disparités salariales dans la fonction publique. Cette mesure profitera, dans une première étape, aux fonctionnaires concernés relevant du département de l'Education, avec effet rétroactif applicable à compter du 1er septembre 2009, c'est-à-dire à la rentrée scolaire. A titre d'exemple, cette mesure correspond à une augmentation de revenus d'environ 19,47% pour un professeur de l'enseignement primaire...public. Cette même mesure sera accompagnée d'une prime de 700 DH pour les enseignants affectés dans les régions enclavées du pays. C'est, en tout cas, ce que promet le gouvernement pour calmer la grogne du corps de l'Education. Pour les élèves, et surtout pour leurs parents, des questions restent sans réponses, au moins dans l'avenir proche: est-il toujours possible d'appliquer la scolarisation obligatoire jusqu'à l'âge de 15 ans? Et avec quels moyens le gouvernement assurera-t-il sa longue lutte contre l'abandon scolaire ? Des questions qui resteront en suspens pour encore une année, tant que les stratégies d'urgence n'auront pas concrétisé une approche de proximité concrète.
Soins moins chers
Tous les Marocains prétendraient, à la fin de 2010, à un meilleur bilan de santé qu'en 2009. Pour réaliser ce «vœu national», Yasmina Baddou, la ministre de la Santé a déjà programmé une batterie de mesures, certes sectorielles, mais qui rapprocheraient les soins de certains malades: plusieurs centres d'oncologie à travers tout le royaume, construits et ouverts en 2010! Et comme les soins sont toujours accompagnés de médicaments, le gouvernement a justement pensé à la baisse qui sera enregistrée au niveau des prix des médicaments conformément à la loi de finances 2009, et qui peut atteindre les 40%. Baddou n'a pas oublié les hommes et les femmes travaillant sous sa houlette: comme pour les enseignants, le salaire mensuel minimum des fonctionnaires de la Santé passera de 1.560 DH à quelque 2.400 DH en 2010. Une augmentation, à travers la suppression des échelles de rémunération de 1 à 4, à partir. Un infirmier classé à l'échelle 9, par exemple, bénéficiera d'une augmentation de 16,52%. Une aubaine qui profitera à quelque 35.000 fonctionnaires du secteur.
La finance sous les projecteurs
En matière financière, plusieurs chantiers sont mis en place, ou en attente de réalisation courant 2010. Au niveau de Bank al-Maghrib notamment, après les dernières déclarations de Abdellatif Jouahri, le médiateur bancaire qui vient à peine de démarrer son activité sera sous les feux de la rampe, pour la présentation de ses premiers rapports. Le secteur du microcrédit devrait également recevoir un sacré «coup de bistouri» au niveau des textes. En outre, vers la fin de l'année, les clients bancaires devraient avoir le détail des commissions prélevées sur leur compte, avec des intitulés plus clairs. Les professionnels attendent également la révision du mode d'indexation des taux variables, tout comme ils se posent la question, celle de savoir si les interventions de BAM suffiront à résorber le déficit de liquidités dont souffre le système. Le marché boursier, en dehors de papier frais, est toujours en attente du marché à terme d'instruments financiers d'ordre législatif et de l'ouverture du capital de la société gestionnaire de la Bourse.
Le casse-tête de l'audiovisuel public
Faut-il s'attendre, en 2010, au lancement d'une troisième vague de licences audiovisuelles privées ? La question divise les observateurs et les acteurs du paysage. La décision de la HACA est tributaire de plusieurs paramètres. Elle dépendra essentiellement de l'avenir de 2M et Medi 1 Sat (devenue publique). Et pour cause ? Le scénario d'une privatisation est loin d'être écarté. Il faut dire que les deux chaînes attisent l'appétit de plusieurs conglomérats financiers de la place. Ces derniers avaient présenté des projets de télés privées lors de la deuxième génération des licences. Bien évidemment, ouvrir le capital de 2M et de Medi 1 Sat n'est pas une mince affaire. Il est avant tout d'ordre politique. Jusque-là, le régulateur manque de visibilité à ce sujet. Un autre scénario n'est aussi pas à exclure, celui de la création d'un holding audiovisuel public regroupant la SNRT et 2M, voire même Medi 1 Sat. Cette formule ne plaît pas trop à Fayçal Laraïchi, président du pôle public. Une chose est sûre : 2010 promet d'être une année riche en événements audiovisuels, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs et des auditeurs. Espérons-le.
De Halieutis à Haliopolis
À l'instar des nombreux plans sectoriels, Halieutis ambitionne de donner à la pêche et l'aquaculture une impulsion nouvelle en 2010. Sans faire totalement table rase du passé, Halieutis a le mérite d'impliquer les professionnels à travers de multiples chantiers, notamment en adoptant une démarche rationnelle centrée sur l'identification des ressources existantes, le renforcement des infrastructures et de la flotte, et l'instauration de normes de contrôle qualité. Les groupes de travail constitués devront rendre leur copie à la mi-2010. Fait notable, le plan prévoit un groupe de recherche dédié à la recherche fondamentale et appliquée, et un autre dont la mission est de définir des procédures de traçabilité du stock halieutique à l'export. Enfin, le groupe Carrières et Formation doit établir un rapport sur les conditions de travail des marins-pêcheurs et leur niveau de formation. Un chantier dont l'apothéose sera la création d'Haliopolis, un parc halieutique de 150 ha qui coûtera la bagatelle de 6,6 MMDH.
Ancrage vert
La stratégie agricole prendra son élan en 2010. Axé sur une approche globale de partenariat public-privé et d'agrégation, le Plan Maroc vert s'appuie sur le développement d'une agriculture moderne et à forte valeur ajoutée. Il en va de la compétitivité de ce secteur aussi bien sur le plan national qu'international. De grandes annonces sont attendues lors du SIAM 2010. Les premiers noyaux du plan d'investissement devraient être déjà visibles. Au total, les investissements annoncés concernent 700 à 900 projets d'un coût total de 10 à 15 milliards de dirhams annuellement. L'agrégation est l'autre défi du Plan Maroc vert. Les grandes entreprises agroalimentaires se sont lancées pour la plupart dans cette voie dans un souci de sécurisation de l'approvisionnement en matière première. La stratégie nationale, à travers la signature des contrats- programmes des filières, a apporté un cadre et des objectifs à cette démarche afin de permettre aux agriculteurs et aux éleveurs d'améliorer leur productivité et leur compétitivité.
En sport comme en sport !
Depuis sa nomination à la tête du ministère de la Jeunesse et des sports, Moncef Belkhayat n'arrête pas d'enchaîner les sorties médiatiques. Objectif : convaincre les responsables du secteur du sport de sa nouvelle stratégie. Une politique qui s'articule autour de deux axes. Le premier se rapporte à la construction de 1.000 centres socio-sportifs de proximité à l'horizon 2016, dont 30 seront prêts d'ici fin mars prochain. C'est le premier défi de Belkheyat, grand adepte du concept anglo-saxon « Win it or loose it ». Le second, lui, consiste à faire sortir le secteur de l'informel. Autrement dit, le passage de l'amateurisme au professionnalisme. Chantier immense. Dans un premier temps, chaque fédération doit présenter son contrat-programme. Jusqu'à présent seules deux fédérations ont répondu présent, à savoir la FRMF et la FRMT. Les autres ? Elles auront jusqu'à fin février, dernier délai, pour s'y conformer. Révolue donc, l'ère de l'anarchie. L'heure est, aujourd'hui, à la bonne gouvernance. Et qui dit bonne gouvernance dit transformation des clubs en sociétés sportives. L'avantage est double : attirer les opérateurs économiques et, par conséquent, de nouvelles sources de financement. Tout le monde y trouvera son compte. A commencer par les clubs, qui disposeront de sources de revenus supplémentaires. En fait, c'est toute une machine économique qui se mettra en marche pour le bien du sport national.


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