Nul ne peut douter que la crise n'a pas manqué de refroidir les ardeurs des investisseurs pour le tourisme, dont l'avenir, de gré ou de force, demeure à la merci de la conjoncture. Le cas des projets prévus dans le cadre du plan Azur en est une forte illustration. Certes, la volonté de faire aboutir les projets dans les différentes stations est bien présente, mais il n'en demeure pas moins que les aménageurs-développeurs, notamment ceux ayant investi les sites de Lixus (Larache) et Mogador (Essaouira) commencent à perdre patience. Les négociations lancées depuis des mois pour boucler le dossier de l'élargissement des tours de table des sociétés d'aménagement des stations à d'autres actionnaires, n'ont que trop duré. Or, «c'est maintenant que les projets du plan Azur doivent s'achever car des fonds colossaux y ont été investis. L'Etat se doit d'agir pour faire avancer ces projets dans de bonnes conditions. Dans le cas inverse, ce serait dommage pour le pays, surtout qu'il s'agit de projets capitalistiques qu'un promoteur privé ne peut pas mener tout seul», a lancé Alami Lazraq, président directeur général du groupe Alliances, lors de l'entretien qu'il nous a accordé il y a quelques jours. Retrouvez les détails du grand flou du plan Azur dans le numéro maintenant disponible en kiosque de Les ECO.