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La Coface juge le Maroc «stable»
Publié dans Les ECO le 20 - 01 - 2011

Le numéro six mondial du rating attribue une note de A4 au Maroc. Les perspectives économiques et politiques du pays peuvent être marquées par quelques fragilités. L'environnement des affaires est convenable
La Coface vient de livrer ses ratings pour le Maroc. Le numéro six mondial de la notation et de l'information d'entreprise attribue au royaume la note A4 autant comme notation souveraine que comme appréciation de l'environnement des affaires. Pour juger ces ratings, précisons qu'ils se situent au 4e niveau par ordre croissant de risque sur l'échelle de sept niveaux adoptée par la Coface. En clair, en termes de rating pays, il ressort que les perspectives politiques et économiques du Maroc peuvent être marquées par quelques fragilités. «Une relative volatilité de l'environnement des affaires est susceptible d'affecter les comportements de paiement, la probabilité moyenne que cela conduise à un défaut de paiement restant acceptable», précisent les experts de la Coface.
La prudence est de mise
S'agissant de l'environnement national des affaires, il ressort de la notation attribuée qu'il est convenable. «Les bilans des entreprises sont parfois insuffisamment disponibles ou fiables. Le recouvrement de créances n'est pas toujours efficace et les institutions présentent des lacunes. Les entreprises évoluent donc dans un cadre acceptable mais parfois instable. Cela peut poser des difficultés pour les transactions interentreprises», détaille-t-on. L'organisme y va par ailleurs de son appréciation de l'activité économique, de la situation des finances publiques et de la stabilité politique du Maroc. Sur le premier plan, il est envisagé que la tendance à la résilience de l'économie nationale face à la crise se poursuivrait en 2011, marquée par la vigueur du secteur secondaire. De nombreux secteurs devraient en bénéficier, notamment l'énergie, l'automobile ou encore le bâtiment, sous l'impulsion du développement du logement social par le gouvernement. Le Maroc peut être redevable de cette bonne orientation de sa croissance à sa demande interne, sachant que l'Union européenne, dont on est encore dépendant, ne bénéficie pour l'heure que d'une reprise molle. La dépendance de l'économie marocaine des performances du secteur agricole est néanmoins perçue comme un facteur à risque par la Coface, un avis renforcé par la légère baisse anticipée sur la production céréalière pour l'année en cours. S'agissant de finances publiques, «l'année 2011 devrait marquer le retour à une certaine rigueur», anticipent les experts de la Coface. En outre, il est précisé qu'une grande partie de la dette extérieure, essentiellement publique et dont le poids est raisonnable, est due à des conditions concessionnelles, ce qui constitue un avantage certain. «La capacité à faire face aux engagements extérieurs semble donc assurée, quels que soient les chocs défavorables que pourrait subir l'économie», soutient-on. Sur le même volet du financement, le pays est jugé peu dépendant de financements volatils, en dépit de l'importance du déficit des comptes extérieurs et du fait qu'il ne doit être qu'en partie couvert par les flux d'IDE. Par ailleurs, avec un régime de change administré et un niveau de réserves qualifié de confortable, «le Maroc dispose d'une capacité de résistance satisfaisante à un retrait brutal de capitaux», atteste la Coface. Sur le volet stabilité politique enfin, l'organisme note que «les relations restent tendues avec l'Algérie, à cause du problème du Sahara, et, dans une moindre mesure, avec l'Espagne». En interne, «la stabilité politique semble garantie, malgré des tensions sociales», est-il avancé. Enfin, le spécialiste relate des progrès réalisés en matière d'environnement des affaires et des améliorations qui restent nécessaires.
Des forces et des faiblesses
Dans sa dernière évaluation, la Coface répertorie plusieurs points forts caractérisant le Maroc. Ceux-ci consistent en un vaste potentiel touristique, des ressources naturelles, la proximité du marché européen ainsi qu'une position géographique et une taille de marché qui en font une base idéale pour l'implantation d'industries. Le Royaume compte également comme point fort sa stratégie de montée en gamme et de diversification de la production, avec des secteurs prioritaires (automobile, aéronautique, électronique, chimie, mais aussi textile/cuir et agroalimentaire). La Coface évoque enfin la politique de stabilité macroéconomique poursuivie par les autorités ainsi qu'une stabilité politique d'ensemble. En revanche, l'économie paraît encore très dépendante du secteur agricole. La productivité et la compétitivité sont jugées insuffisantes, cette dernière étant en partie érodée par l'ancrage de la monnaie à un panier de devises. Un autre point faible consiste en la pauvreté et le chômage (des jeunes en particulier), sources de tensions sociales. La Coface évoque enfin une vulnérabilité de l'activité touristique à d'éventuelles actions terroristes.
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